Pour sa 21e édition, le Festival Gnaoua promet comme chaque année des moments d'exception de musique et de partage. Du 21 au 23 juin, Essaouira accueille les plus grands maâlems et musiciens du monde, le temps d'un weekend de fusions et d'émotions. Avant-goût en vidéos de cette édition. Les Snarky Puppy accompagnés de Maâlem Hamid El Kasri Pour donner le ton à une belle programmation musicale, le plus international des maâlems, Hamid El Kasri, présentera le fruit d'une résidence d'une semaine avec les incroyables Snarky Puppy. Véritable révélation de ces dernières années, le groupe composé de musiciens américains métissés est un groupe de jazz expérimental qui mise sur l'improvisation. Fatoumata Diawara et Asma Hamzaoui Après une ouverture vitaminée, place à la fusion. Le festival propose cette année quatre concerts-fusion inédits: le premier concert est une rencontre de deux grandes musiciennes qui ont, non seulement le talent et l'authenticité en commun, mais mènent aussi le même combat, celui des femmes et de l'égalité: Fatoumata Diawara et Asma Hamzaoui (Bnat Tombouctou). Hassan Boussou et le collectif Benin International Musical Pendant ce temps, une autre fusion se prépare et pas des moindres, celle entre le plus groovy des maâlems, Hassan Boussou et le collectif Benin International Musical. Une formation pleine de fraîcheur et d'énergie. Encore une fois, l'art ancestral qu'est la musique Gnaoua se mélangera aux chants traditionnels du Benin mariés à des rythmes actuels. La formation Benin International Musical est proposée en partenariat avec le Groupe Radio France. Et puisque deux ne s'annonce jamais sans trois, la fusion sera aussi au rendez-vous avec maâlem Said Oughessal et le Trio Holland/Hussain/Potter, celui-ci composé de Dave Holland (basse), Zakir Hussain (tablas), Chris Potter (saxophone). Tout en finesse, à mi-chemin entre jazz, rythmes ganoua et sonorités indiennes, Dave Holland se propose de faire une fusion colorée avec le maâlem Said Oughessal. Virtuose du gembri, le maâlem s'inspire de ses nombreuses collaborations avec notamment, Randy Weston, Jorge Pardo ou encore Rubem Dantas et le percussionniste de Paco de Lucia. Maêlem Abdeslam Alikkane et Pepe Bao La dernière fusion et pas des moindres sera la rencontre des traditions Gnaoua avec ses racines andalouses ! Le maâlem et directeur artistique du festival Gnaoua et Musiques du Monde, Abdeslam Alikkane, partagera la scène avec le bassiste Pepe Bao. Musicien authentique du panorama musical espagnol, Pepe Bao a codirigé avec Andreas Lutz le groupe O'Funk'illo, et a collaboré pendant de nombreuses années avec Raimundo Amador, Obús, Barón Rojo et Medina Azahara. https://www.youtube.com/watch?v=URxUNt_wNmw Des fusions, des résidences et pas moins de 14 concerts, repartis sur les deux grandes scènes : la scène Moulay Hassan et la scène de la Plage. La scène Moulay El Hassan accueillera le bouillonnant Hoba Hoba Spirit. Quant à la scène de la plage, elle accueillera les musiques du monde et les maâlems Gnaoua, à l'image de Djmawi Africa (Gnaoua – Algérie), Imarhan (Musique touareg – Algérie), Africa United (Formation musicale maroco-africaine), Maâlem Kbiber (Maroc), Maâlem Abdelkebir Merchane (Maroc) et Maâlem Mustapha Baqbou (Maroc). Le festival rassemble, fédère et propose des rencontres musicales inédites, certes, mais prépare aussi l'avenir. Après le tremplin « Ouled Mogador Music Action », qui a puisé le talent à la source d'Essaouira, la « relève Tagnaouite » permet à cette nouvelle génération de fouler la scène Moulay Hassan, avec une vision et une ébauche de carrière. Le Festival Gnaoua et Musiques du Monde mise ainsi sur Hossam Gania, qui s'est vu offrir sur scène le guembri de son père, l'indétrônable Mahmoud Guinéa, et ce peu de temps avant sa disparition il y a trois ans. Le maâlem jouera aux côtés de la nouvelle figure anglaise du jazz, le saxophoniste Shabaka Hutchings, le guitariste et bassiste français d'origine vietnamienne Nguyên Lê, le pianiste flutiste David Aubaile et le très prometteur Omar Barkaoui, un des batteurs marocains les plus doués de sa génération. Mais encore, le Maâlem Abdeslam Alikkane directeur artistique et coach de la relève, propose des concerts tous les jours autour d'une nouvelle génération de maâlems issus de trois villes : La relève de Casablanca, qui rassemble Khalid Sansi (mémorable fusion en 2017 avec Bill Laurence), Ismael Rahil et Brahim Hamam. La relève de Marrakech, qui regroupe Moulay El Tayeb Adhbi, Tarik Ait Hmitti et Hicham Merchane (fils du maâlem Abdelkebir Merchane) La relève d'Essaouira, composée de Said Boulhimas (Band of Gnaoua), Abdelmalek El Kadiri et Mohamed Boumazzough.