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Interview de Abderrahim Oummani
Publié dans GoAgadir le 22 - 04 - 2008

Abderrahim Oummani, président de la Fédération Nationale de l'Industrie hôtelière
“ILNOUS FAUT PLUS DE RÉACTIVITÉ ET D'IMAGINATION ”
Beaucoup de monde ces temps-ci au chevet du patient : le tourisme qui accuse un certain repli après les quatre années euphoriques 2003-2007. Dans cette interview , Abderrahim Oummani, président de la Fédération Nationale de l'Industrie Hôtelière (FNIH) s'explique sur la situation actuelle et sur les pistes qui devraient être empruntées pour la promotion durable de l'industrie touristique.
Si la Vision 2010 reste un axe stratégique, il faut cependant voir plus loin et, d'ores et déjà, anticiper sur les mutations à venir du marché international tellement sensible.
La Vie Touristique Africaine : Quel bilan global faites-vous de l'année 2007 ?
Abderrahim Oummani :Globalement l'année 2007 était assez bonne, nonobstant le retard enregistré dans l'exécution de plusieurs chantiers de la Vision 2010 surtout au niveau de l'aménagement des stations touristiques du Plan Azur, pilotage institutionnel et autres.
V.T.A : Quelle lecture faites-vous des chiffres obtenus pour ce qui est des recettes touristiques, des nuitées et l'occupation touristique des établissements hôteliers ?
A.O : A la lumière des données qu'illustrent les tableaux de statistiques sur le tourisme au Maroc, nous constatons que les recettes en devises en 2007 ont progressé de +12% pour atteindre 58,8 milliards de dirhams soit une croissance de 6,4 milliards de dirhams par rapport à 2006 malgré les résultats médiocres du dernier trimestre.
Le Low Coast a favorisé le court séjour d'où la diminution de la durée moyenne de séjour ce qui a entrainé une faible augmentation de 3% des nuitées par rapport à 2006 alors que les arrivées ont connu une augmentation de 13%.
Le taux d'occupation pour sa part a regressé de 1 point passant de 49% en 2006 à 48% en 2007 à cause de la diminution enregistrée dans les 2 destinations phares du Maroc, à savoir Marrakech (61% contre 66% en 2006) et Agadir (63% contre 64% en 2006.
V.T.A : Comment vous évaluez l'action de promotion de l'ONMT dans les marchés émetteurs ?
A.O : L'ONMT manque de moyens humains et le budget alloué à la promotion reste insuffisant par rapport à nos ambitions et par rapport à la concurrence. Toutefois, l'action de promotion dans les marchés émetteurs varie d'un marché à un autre en fonction de la personnalité du Délégué, moyens humains dont il dispose et le budget alloué à son marché. Enfin, nous constatons une nouvelle démarche que nous partageons et une nouvelle politique de partenariat avec les professionnels que nous encourageons.
V.T.A : Le produit Maroc accuse un certain fléchissement par rapport aux années 2003-2006. Quelles en sont les raisons ?
A.O :Effectivement, la destination Maroc accuse un certain fléchissement en 2008 et aussi au dernier trimestre 2007 et qui était d'ailleurs prévisible dans la mesure où les principaux Tours Opérateurs ont diminué l'allotement sièges contractés pour 2007/2008. Les raisons sont multiples, à savoir :
* situation morose de l'économie des principaux pays émetteurs de touristes.
* difficultés financières et de restructuration chez les T.O ainsi que l'alliance des T.O Thomas Cook avec My Travel ainsi que First Choice avec TUI et le rachat de GB Airways par Easyjet.
* l'évolution du comportement d'achat chez les touristes qui s'orientent de plus en plus vers des packages par Internet.
* cherté de package au niveau de certains hôtels, la diminution de la qualité des prestations offertes et le mauvais environnement touristique de certaines destinations touristiques marocaines.
* Budget de promotion toujours insuffisant par rapport aux ambitions du Maroc et aux moyens de la concurrence ainsi que le problème toujours posé des moyens humains compétents à l'ONMT et aux Délégations à l'étranger.
* retard enregistré au niveau de la capacité additionnelle du Plan Azur, l'absence d'une politique de mise à niveau du parc hôtelier.
* absence de politique globale du tourisme interne qui devrait tenir compte de l'étalement des vacances scolaires et la répartition des congrès ainsi que l'instauration d'une culture du tourisme sans oublier le manque d'agressivité envers le tourisme RME.
V.T.A : Que compte faire la Fédération que vous présidez pour la relance du produit touristique ?
A.O : La FNIH travaille actuellement avec l'ONMT pour définir le marketing de notre destination, l'identification des marchés et des clients cibles qui permettront de remplir nos hôtels, le positionnement de notre destination chez les circuits de distribution, l'amélioration de l'image du Maroc, la perception et l'information de notre destination auprès des segments ciblés et bien sûr l'encouragement de la politique de développement de la commercialisation par Internet (stratégie emarketing) comme canal stratégique. Avec notre partenaire, la FNAV, nous réfléchissons au sein de la FNT à revoir les circuits proposés et qui datent de 40 ans déjà.
V.T.A : L'un des secteurs en difficulté est celui de la formation où l'on enregistre des résultats largement en-deça des objectifs de la Vision 2010, que faire ?
A.O :La formation englobe bien sûr 2 volets : la formation de futurs lauréats pour satisfaire les besoins de la Vision 2010 et bien sûr la formation continue. Pour le 1er volet, le retard enregistré dans la consruction des hôtels ainsi que la diminution de la quote-part hôtelière au profit de l'immobilier (initialement 70% hôtelier et 30% immobilier non respecté) a atténué l'ampleur de la difficulté. Ceci dit, nous pouvons émettre des critiques concernant la qualité de la formation, les programmes, les formations, etc... mais nous ne pouvons ignorer la responsabilité du secteur privé au niveau de son implication dans la formation et au niveau de la motivation du personnel hôtelier (une étude de motivation est en cours pilotée par la FNT et la FNIH). Ces mêmes lauréats que nous critiquons réussissent à Dubai, Manama, Doha, en Europe et même en Asie.
Pour ceci, nous préconisons terminer l'étude de motivation du personnel hôtelier, instaurer des conventions collectives dans le secteur hôtelier et bien sûr redéfinir la programmation des filières ainsi que la redéfinition d'un plan de formation, et l'implication des professionnels dans la formation. Le 2ème volet, à savoir la formation continue nécessite une prise de conscience collective que moins de 25% du personnel hôtelier a reçu une formation, d'où la nécessité d'inciter les promoteurs hôteliers à percevoir et à appréhender la qualité au sein de leurs entreprises comme une valeur, une culture et une démarche. Notre pays possède des atouts indéniables pour drainer une clientèle diversifiée mais il est primordial de renforcer les compétences des entreprises touristiques marocaines et d'avoir une stratégie claire et opérationnelle en matière de qualité du produit. La traduction de cette nouvelle Vision sur les réalités quotidiennes de la gestion de notre secteur est certainement plus complexe ; mais l'avenir de notre activité est conditionné par notre capacité d'adaptation et d'imagination pragmatique ; le capital humain revêt une grande importance dans le succès de toute vision ou stratégie.
V.T.A : Vous venez de participer, durant les dernières semaines à plusieurs salons internationaux du tourisme (Milan, Berlin, Moscou, etc...). Quels enseignements opératoires tirez-vous de ces rendez-vous du tourisme mondial ?
A.O :Effectivement, j'ai participé à plusieurs workshops et salons internationaux du tourisme avec nos collègues du C.R.T Agadir Souss Massa Draa pour contribuer à mieux vendre notre région.
La présence dans les Salon est indispensable pour renouer le contact avec les décideurs, présenter les nouveautés de notre région, confirmer l'intérêt de notre destination pour le marché émetteur, communiquer sur notre destination et prospecter d'autres T.O pour vendre nos produits. Personnellement, je crois que les Workshops et Roadshows sont plus utiles pour les professionnels. Pour cela, nous avons convenu avec l'ONMT d'organiser ensemble 2 Workshops par marché et par an sans oublier notre présence à 11 salons. Un barrage trouvera toujours des gens pour boire l'eau et des terres pour l'irrigation, une route trouvera des voitures et camions pour l'emprunter mais les touristes, il faut aller les chercher.
V.T.A: Quel bilan faites-vous du CRT d'Agadir ?
A.O :L'appui permanent et indéfectible de l'autorité locale et des élus a aidé le C.R.T à se prévaloir du C.R.T modèle et surtout à réaliser un bilan encourageant.
* Le C.R.T est doté d'une administration de 7 personnes dont 4 cadres supérieurs.
* La participation à 11 Salons et 18 Workshops et Roadwhow.
* Organisation de 9 événements dans le cadre de l'animation en 2008.
* Opération Sourire “Smile Agadir”, cycle de formation, charte de qualité, mise en place Centre Info-Tourisme, édition Manuel Professionnel du Tourisme Agadir SMD.
* Edition Guide touristique d'Agadir SMD.
* Edition plan de la ville d'Agadir.
* Edition plan de la région SMD.
* Edition CD interactif.
* Réactualisation du site Web CRT SMD.
* Campagne Tourisme interne.
* Enquête de satisfaction de la clientèle.
* Mise en place cellule de ressources documentaires.
* Mise en place Fonds de transport aérien.
V.T.A : En quoi consiste le produit Agadir de demain, 2015-2020 ?
A.O :
* Destination balnéaire moderne aux plages ensoleillées, riche de magnifiques sites naturels et culturels avec alentours, proposant une offre diversifiée d'événements d'activités de loisirs, de golf et de produits de bien-être.
* Destination balnéaire offrant un arrière-pays riche en cultures et paysages.
* Destination festive dotée de lieux d'animation et de divertissement variés et au goût du jour.
V.T.A : La question du SMIG alimente les débats dans tous les secteurs d'activités et elle est l'un des grands dossiers du dialogue social actuel. Quelle est la position de votre fédération sur la revalorisation du SMIG dans le secteur hôtelier et touristique ?
A.O : C'est évidemment une question qui préoccupe la Fédération. Notre position va cependant au-delà de la simple revalorisation de ce SMIG. La conjoncture actuelle est difficile et les T.O français, lors des rencontres que nous avons eues avec eux dernièrement ont demandé le gel des prix pour 2008 et 2009 : ils se sont plaints de la cherté des prestations au Maroc par rapport à des destinations concurrentes dans le pourtour méditerranéen. La Fédération veut prendre en compte la motivation du personnel, de toutes les catégories professionnelles, aussi bien les agents et les employés que les cadres moyens et les cadres de maîtrise. Nous avons lancé une étude avec la Fédération nationale du tourisme pour réfléchir ensemble à ce dossier. J'ai proposé pour ma part l'élaboration d'une convention collective spécifique au secteur hôtelier laquelle reconnaîtra des droits mais aussi des obligations. Certains opérateurs, en particulier les chaînes hôtelières, sont réceptives à ce sujet alors que les particuliers sont plus réservés. En tout cas, c'est une question à l'ordre du jour du conseil d'administration de la FNIH prévu le 19 avril courant à Oujda. Pour l'heure, pour ce qui est du SMIG, nous avons proposé à la CGEM une augmentation de 10% sur cinq ans.
V.T.A : En conclusion comment vous apprehendez l'avenir de ce secteur ?
A.O : Le secteur du tourisme, qui par ses effets dynamiques sur les principales variables macro-économiques (emploi, croissance, équilibre externe et investissement) par ses effets d'entrainement sur les autres secteurs de l'économie nationale, par ses effets structuraux sur le tissu industriel des PME/PMI, l'aménagement du territoire, les populations locale et le monde rural est érigé par Sa Majesté le Roi, que Dieu Le glorifie, comme priorité économique.
Le Maroc possède un double potentiel touristique, une nature riche et diverse et une dimension intangible soutenue par le charme de la civilisation et la spécificité de l'identité culturelle.
La Vision 2010 est un projet de société qui permet de valoriser de manière structurée et progressive les potentialités touristiques du pays en proposant une gamme diversifiée de produits notamment par la création d'une offre balnéaire haut de gamme, le repositionnement de l'offre des destinations existantes, l'exploitation des opportunités offertes par le tourisme rural et les produits de niches.
Notre secteur est très sensible, la conjoncture internationales est, certes, très complexe, ceci exige une réactivité rapide et un ajustement constant des actions de promotion et de gestion du secteur.
La promotion de nos produits touristiques riches et variés exige plus d'imagination, le tourisme est l'affaire de tous, ceci exige toujours une évaluation objective des résultats et un réajustement constant sans pour autant changer nos objectifs traités dans notre vision stratégique.
Portrait
ABDERRAHIM OUMMANI, UN GRAND “PRO”
Dans le monde des professionnels du tourisme, il y a à peu près de tout le meilleur et le pire... An'en pas douter, Abderrahim Oummani c'est le haut du panier, un cursus qui honore ce secteur.
La cinquantaine toujours tonique -il est né en 1955- il justifie en effet d'un parcours exemplaire. Diplômé de l'Institut Supérieur International du Tourisme en 1977, comajor de promotion, le voilà qui après plusieurs stages au Maroc, en France, en Suisse et en Allemagne, intègre à Agadir, l'EUROPA Hôtel Safir en 1987 comme directeur général.
En 1992, il prend la direction de l'Hôtel Safir Casablanca avant d'être nommé en 1995 à la tête de la Société hôtelière Safir Maroc, une chaîne de neuf établissements.
Depuis 1996, il est directeur général de Hôtels Sahara Maroc et président de la société de Voyage et de Tourisme “Go Holiday” à Agadir.
Parallèlement, son activité associative est continue. Il préside ainsi -et c'est son deuxième mandat- la Fédération Nationale de l'Industrie Hôtelière (FNIH), le Conseil Régional du Tourisme de Souss Massa Draâ, sans oublier des responsabilités de premier plan ailleurs (vice-président de la Fédération Nationale du Tourisme, président du conseil de perfectionnement des écoles de formation hôtelière, membre du comité stratégique du tourisme, past président Hotary Club Agadir, etc...)
Enfin, il est tout aussi actif dans le domaine politique. Parlementaire RNI, il a été élu pour un deuxième mandat dans la Chambre des Conseillers ; il est aussi président du Conseil préfectoral d'Agadir, et élu municipal de la capitale soussie. Sans oublier aussi sa compétence et son expertise qui sont reconnues comme membre de l'association internationale d'experts scientifiques du tourisme depuis 2006, statut qui prolonge sa qualité d'expert assermenté auprès des tribunaux pour le tourisme et la gestion hôtelière. Gestionnaire crédible, homme de dialogue et de convictions, Abderrahim Oummani est un interlocuteur écouté dans le monde de l'industrie hôtelière. Réservé, sa discrétion naturelle ne doit pas tromper : c'est un grand “pro”...


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