Agadir Festival Timitar Une belle réussite. Une Mission bien accomplie. La troisième édition du festival Timitar fut une réussite incontestable. La soirée de la clôture avec Chab Mami restera mémorable à la fois pour les organisateurs, pour les Autorités, les éléments de police , de la Protection Civile et ceux des F.A et pour toutes les personnes venues applaudir la grande vedette du Raï algérien. La place Al Amal, aura connu, une influence des plus spectaculaires, plus de 80 000 personnes avaient assisté à la clôture du Timitar 2006. Une clôture qui restera dans les annales pour son impact grand public. Le festival a démontré incontestablement qu'il était attendu, voulu et souhaité pour animer la destination en été. Dès l'ouverture du festival, les trois scènes étaient archi combles et les gens ne cessaient d'arriver de partout d'Agadir mais également des alentours : Tikiouine, Inezgane, Ait Melloul, Dcheira mais également de Taroudant, Tiznit… La fièvre du festival était partout et tardait jusqu'à deux du matin. L'activité économique ne pouvait que suivre également. Dès sa troisième édition le Festival Timitar a pu avoir la bonne place dans le concert des grands festivals grands publics, gratuits. Désormais on parlera aussi avec grande fierté du Timitar à l'instar du festival Gnaoua. Tous les deux drainent d'année en année des jeunes, du beau monde, des familles entières, dans un climat chaleureux où règne jovialité, distraction et grand respect de l'autre. Les 80 .000 personnes qui se sont dispersées dans le calme et la responsabilité, après minuit, après de la clôture du festival, démontrent le degré de maturité des citoyens face à l'organisation des évènements culturel et de distraction grand public. Pour que le festival Timitar se soit pas victime de sa réussite, il va falloir revoir à la fois la programmation et l'organisation. Ainsi, il faut réduire à la fois le nombre d'artistes et les jours du festival. Passer à trois jours : jeudi, vendre et samedi, ne garder que deux scènes Al Amal et Bijaouane, pour rendre le festival plus facilement gérable, moins stressant et plus porteur. On peut envisager aussi la formule de quatre jour : jeudi, vendredi, samedi et dimanche mais avec une clôture à 16 heures. Le service d'ordre et les Autorités, entre autres, ont fait des efforts extraordinaires, nous tenons à leur rendre hommage et les féliciter de leur degré de responsabilité et de patience envers le grand public. Un festival ne se mesure pas forcément par le nombre de jours où d'artistes, c'est la qualité de ce qu'il présente qui est important, c'est la satisfaction du public qui compte, c'est une organisation et une programmation à la fois intelligentes et fonctionnelles, qui compte. La clôture avec les 80 000 personnes entassées à la place Al Amal donne à réfléchir à tout point de vue. La solution idéale qu'il faut en tirer, c'est que la clôture doit se faire un samedi, avec un début de festival le mercredi ( pour permettre à tout ce qui ont travaillé de se reposer le dimanche) et doit se faire également à partir de 16H pour dure trois heures maximum et permettre à tous les gens se rentrer chez , sans complication de transport et autre, dans le calme et sans bousculade aucune. L'autre grand leçon à retenir, est qu'il faut diviser le festival en deux : un festival d'été pour les locaux et nationaux et un festival d'hiver pour les visiteurs internationaux (début février par exemple) avec une programmation appropriée à chaque édition. Le budget serait le même, les sponsors les mêmes, sinon plus nombreux encore ( TO, compagnies aériennes …). La destination balnéaire a besoin d'un bon festival en hiver, elle n'en a jamais eu, excepté les très lointains éditions du Festival Al Moggar des arts africains. Le Timitar est tout indiqué pour combler le vide et ce ne sont pas les professionnels du secteur du tourisme qui vont dire non. Ils seront les premiers à applaudir et collaborer. Le tourisme est en effet le premier secteur économique de la Région Souss Massa Drâa. Les efforts engagés par le Conseil de la Région SMD, sous la conduite du président Aziz Akhannouch, pour le développement du tourisme local et régional, donnent leurs fruits. Il va falloir continue sur le même principe, mais dans le registre animation touristique d'hiver, et permettre à Agadir d'avoir un bon festival en hiver. C'est possible, largement faisable et en plus, nécessaire.