Les allégations faisant état d'un transfert forcé de deux détenus de la prison locales Ras El Ma (Fès) vers les prisons locales d'Al Hoceima et de Nador sont "dénuées de tout fondement", a affirmé mardi la Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR). Les allégations mensongères publiées sur des comptes de réseaux sociaux attribués à des membres des familles des détenus (J.B) et (A.M), selon lesquelles ces détenus ont fait l'objet d'un transfert forcé de la prison locale Ras El Ma, respectivement vers les prisons locales d'Al Hoceima et de Nador après avoir entamé une grève de la faim et souffert de harcèlement et de provocation, sont "dénuées de tout fondement", a fait savoir la DGAPR dans une mise au point, notant que le transfert a eu lieu suite à la demande des intéressés et dans le but de les rapprocher de leurs familles. Et d'ajouter que les deux détenus n'ont jamais déclaré avoir entamé une grève de la faim, et n'ont jamais fait l'objet de mauvais traitement, ni de provocation de la part des fonctionnaires de l'établissement. Certaines publications sur les réseaux sociaux ont allégué, poursuit la même source, que (B.M), détenu à la prison locale Nador 2 a fait l'objet de harcèlement et de provocation au sein de l'établissement pénitentiaire, assurant qu'il "bénéficie de tous ses droits garantis par la loi, et n'a jamais fait l'objet de provocation ou de harcèlement". Et la DGAPR de souligner que les parties qui publient de tels mensonges et allégations tentent d'induire en erreur l'opinion publique, en inventant des faits inexistants alors qu'elles sont conscientes qu'ils manquent de véracité. Ces mêmes parties avaient relayé une information mensongère faisant état d'une grève de la faim de 14 détenus dans le cadre des événements d'Al Hoceima incarcérés à la prison locales Tanger 2, ce qui a été, sur le champ, démenti par l'Administration de l'établissement pénitentiaire.