La direction de la prison locale de Ras El Ma à Fès a démenti catégoriquement avoir interdit à trois de ses détenus et à tout prisonnier de la même catégorie, d'appeler leurs proches ou de les recevoir. Démentant, par biais de mise au point publiée mardi, des informations circulant à ce sujet sur certains réseaux sociaux, la direction de l'établissement pénitentiaire a précisé que ces prisonniers lui ont annoncé, le 25 novembre 2019, avoir rompu leur grève de la faim et ont pris leurs repas, rappelant qu'ils avaient entrepris cette grève le 19 novembre 2019. Par ailleurs, un autre démenti relatif à la même prison est venu succéder au premier, portant cette fois sur un supposé transfert forcé de détenus vers les prisons d'Al Hoceima et de Nador. Un communiqué de la Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) explique que "les allégations mensongères publiées sur des comptes de réseaux sociaux attribués à des membres des familles des détenus (J.B) et (A.M), selon lesquelles ces détenus ont fait l'objet d'un transfert forcé de la prison locale Ras El Ma, respectivement vers les prisons locales d'Al Hoceima et de Nador après avoir entamé une grève de la faim et souffert de harcèlement et de provocation, sont "dénuées de tout fondement". La même source souligne que le transfert a eu lieu suite à la demande des intéressés et dans le but de les rapprocher de leurs familles. Et d'ajouter que les deux détenus n'ont jamais déclaré avoir entamé une grève de la faim, et n'ont jamais fait l'objet de mauvais traitement, ni de provocation de la part des fonctionnaires de l'établissement. Certaines publications sur les réseaux sociaux ont allégué, poursuit la même source, que (B.M), détenu à la prison locale Nador 2 a fait l'objet de harcèlement et de provocation au sein de l'établissement pénitentiaire, assurant qu'il "bénéficie de tous ses droits garantis par la loi, et n'a jamais fait l'objet de provocation ou de harcèlement".