Les éléments du service préfectoral de la ville de Tanger ont arrêté, vendredi, trois individus, tous des repris de justice, soupçonnés de lien avec un réseau criminel s'activant dans le vol sous la menace de la violence. La salle de commandement et de coordination à la préfecture de police de Tanger avait reçu un avis d'un citoyen victime du vol de sa moto par quatre individus sous la menace de l'arme blanche, ce qui a nécessité l'intervention des unités mobiles de la police de secours et des éléments des recherches et des interventions relevant de la police judiciaire, indique un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), précisant que cette opération a permis l'arrestation de trois mis en cause à bord de la voiture utilisée pour commettre ce vol. Les mesures de pointage ont révélé que deux des trois prévenus interpellés faisaient l'objet d'avis de recherche au niveau national pour enlèvement, séquestration et demande de rançon et trafic de drogue, ajoute la même source, notant que les recherches et investigations menées dans le cadre de cette affaire ont montré que les trois suspects sont impliqués dans deux autres actes de vol sous la menace ayant visé vendredi matin deux motos, l'une en périmètre urbain et l'autre en milieu rural au niveau de la région de Gueznaya. #مكافحة_السرقات_بالعنف #ولاية_أمن_طنجة : توقيف ثلاثة أشخاص يرتبطون بشبكة إجرامية تنشط في اقتراف سرقة الدراجات النارية تحت التهديد بالعنف. pic.twitter.com/epApBS2RyW — DGSN MAROC (@DGSN_MAROC) October 18, 2019 Les opérations de fouille ont permis la récupération des deux motos volées et la saisie d'un véhicule, de fausses plaques d'immatriculation, d'une bombe lacrymogène et de quatre armes blanches (des épées) avec lesquelles les mis en cause menaçaient leurs victimes, fait-on savoir. Les trois suspects ont été placés en garde à vue à la disposition de l'enquête menée sous la supervision du parquet compétent, alors que les investigations se poursuivent pour arrêter le quatrième prévenu et déterminer tous les actes criminels qui leur sont reprochés, conclut le communiqué.