La différence du niveau de la maîtrise des langues entre les bacheliers qui ont fait leurs études dans les écoles privées et ceux qui ont été à l'école publique est souvent sidérante. Cette différence est souvent à la base d'une inégalité des chances pour accéder aux études supérieures aussi bien que le monde professionnel. « Nous voulons que l'école publique, d'ici 15 ans, puisse former des bacheliers qui ont une maîtrise parfaite de l'arabe, qui sont capables de communiquer en Amazigh et qui maîtrisent deux langues étrangères le français et l'anglais », explique Omar Azziman, président du Conseil supérieur de l'éducation, de la formation et de la recherche scientifique (CSEFRS) et invité de Confidences de presse ce dimanche 4 décembre. Les langues enseignées comme celles d'enseignement font l'objet de mesures spéciales dans le cadre de la réforme du système d'éducation, de formation et de recherche scientifique. Explications avec Omar Azziman président du CSEFRS.