Des milliers de supporters de l'Algérie ont explosé de joie dimanche soir dans plusieurs villes françaises, après la qualification des Fennecs pour la finale de la CAN 2019, avec des scènes de liesse qui ont laissé place à des tensions ou incidents. Au total, 282 personnes ont été interpellées, a annoncé lundi le ministère français de l'Intérieur. Sur ces 282 personnes, 249 ont été placées en garde à vue, selon un bilan du ministère réalisé à 06H00 (04H00 GMT). Ces interpellations sont "essentiellement" liées aux incidents en marge des célébrations de la victoire de l'Algérie et des scènes de liesse qui ont cependant laissé place à des tensions ou incidents dans la nuit à Marseille, Paris et Lyon, mais aussi à certains débordements lors des festivités du 14 juillet, selon le ministère. Des milliers de supporters des Fennecs sont descendus dans la rue pour fêter la qualification de leurs favoris pour la finale de la Coupe d'Afrique des Nations, après leur victoire (2-1) face au Nigeria, dimanche soir au Caire.. A Paris, des incidents ont opposé supporters et forces de l'ordre sur l'avenue des Champs-Elysées. 50 personnes ont été interpellées dans la soirée dans la capitale et 202 ont fait l'objet de vidéoverbalisation pour des conduites dangereuses de véhicules, a indiqué la préfecture de police. Des troubles ont également eu lieu à Lyon, où des dizaines de véhicules ont été incendiés, et à Marseille, où des heurts avec les forces de l'ordre se sont déroulés jusque tard dans la nuit. Le ministre français de l'Intérieur Christophe Castaner a félicité dans un tweet lundi matin "les policiers, gendarmes et sapeurs-pompiers mobilisés toute la nuit" pour "leur réactivité et leur professionnalisme (qui) ont permis de contenir les violences et d'appréhender leurs auteurs".
Merci aux policiers, gendarmes et sapeurs-pompiers mobilisés toute la nuit pour garantir, partout, l'ordre républicain. Leur réactivité et leur professionnalisme ont permis de contenir les violences et d'appréhender leurs auteurs. À 6h00, 282 individus avaient été interpellés. — Christophe Castaner (@CCastaner) July 15, 2019