Selon les dernières informations communiquées par le Consulat général du Maroc à Tunis, six ressortissants marocains ont été blessés, dont deux grièvement, suite au raid aérien qui a visé la nuit du mardi un centre d'hébergement de migrants à Tajoura dans la banlieue de la capitale libyenne, Tripoli. Le ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale avait mis en place une cellule de suivi de la situation au niveau du Consulat du Maroc à Tunis. Cette dernière a assuré que 18 marocains se trouvaient dans ce centre de d'hébergement de migrants.
"Aucun décès n'est à déplorer parmi les Marocains" jusqu'à présent, a rassuré le Consulat général du Royaume à Tunis, qui fait état de la poursuite des opérations de détermination de l'identité des cadavres. Il a relevé que les Marocains blessés ont été transférés dans un établissement hospitalier pour recevoir les soins nécessaires.
#Libye #Maroc#Raid aérien de #Tripoli contre le centre d'accueil pour migrants à Tajoura : 6 ressortissants marocains blessés, dont 2 grièvement, dans le raid. 18 marocains se trouvaient dans le centre au moment du drame. @MarocDiplomatie pic.twitter.com/4ZkaedWHys — 2M.ma (@2MInteractive) July 4, 2019 La même source a souligné que dans le cadre du suivi de la situation des Marocains qui pourraient être touchés dans ce raid aérien, des contacts directs ont été entrepris avec les différents intervenants libyens sur place. Parallèlement, il a été procédé à la mise en place de deux cellules de crise au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération Internationale et au Consulat général du Royaume à Tunis, a-t-on précisé. Le Consulat fait savoir que ces cellules de crise sont joignables respectivement sur les numéros de téléphone 00212613500678 et 0021698765801, ainsi que sur l'adresse électronique [email protected]
A rappeler que cette frappe aérienne aurait fait au moins 44 morts parmi les migrants et réfugiés et plus de 130 blessés. Le Haut-Commissariat pour les Réfugiés (HCR) avait condamné fermement cette frappe aérienne tout en précisant que « face à une telle catastrophe c'est la politique migratoire européenne qui doit être revue ». Pour sa part, l'ONU exige l'ouverture d'une enquête au sujet de ce raid qui a visé des civiles.