C'est le court-métrage libanais « Ruya » (12 minutes) du réalisateur Carlos Haidamous qui a décroché, samedi soir à Guelmim, le Grand Prix de la 8e édition du Festival Oued Noun du cinéma. Quant au prix du jury, il a été décerné à Malika Zairi (France) pour son court-métrage « Assia » (11 minutes). Le jury était présidé par le réalisateur Idriss Lamrini et composé du critique Ahmed Sijilmassi et de l'actrice Nissrine Radi. C'est le réalisateur marocain Mohamed Reda Kouzi qui a raflé le prix « Création », attribué au meilleur jeune talent, pour son film « 180° » (15 minutes). Au total, dix courts-métrages étaient en compétition pour obtenir le Grand Prix de l'édition 2019 de cette manifestation entièrement dédiée au 7è art, organisée par l'Association des jeunes créateurs de Guelmim. Le cinéma italien a été l'invité d'honneur de cette 8e édition, initiée sous le slogan « La charge culturelle au Sahara : Quel rôle du cinéma ? » En plus de la compétition officielle des courts métrages marocains, arabes et internationaux, au programme la projection d'un panorama de films longs métrages et documentaires. Les festivaliers ont également pu profiter de différents ateliers de formation dans les techniques du cinéma, d'une caravane cinématographique et des projections en plein air. L'événement a proposer par ailleurs des colloques, des rencontres et des table-rondes sur le thème du cinéma. D'après les organisateurs, le Festival Oued-Noun du cinéma constitue une occasion pour le partage d'expériences, l'élargissement de contact et l'interaction entre les réalisateurs, les différents acteurs du champ cinématographique et le grand public.