La deuxième édition du Festival du court métrage méditérranéen de Tanger aura lieu du 21 au 25 septembre prochain. Une occasion de mettre en valeur le court-métrage au Maroc. La ville de Tanger s'apprête à accueillir à partir du 21 septembre le Festival du court-métrage méditerranéen. Malgré le peu de succès qu'a connu cette manifestation l'année dernière, les organisateurs réitèrent l'expérience et lancent une deuxième édition. Ce festival est organisé en collaboration avec les organisations professionnelles dans le domaine du cinéma, l'Association des critiques de cinéma et la Fédération nationale des ciné-clubs. Au programme de cette deuxième édition, une compétition officielle, une rétrospective du court-métrage marocain, ainsi qu'une table ronde et un spécial sur les courts-métrages marocains produits à partir de 2003. Les courts-métrages qui ont été sélectionnés lors de cette édition sont en version originale, sous-titrés en arabe ou en français et en format professionnel. Ainsi, plusieurs propositions de courts-métrages de moins de quarante minutes ont été soumises aux organisateurs qui devront procéder ensuite à une présélection dans diverses catégories. En tout, 20 pays participent à cette édition. Il s'agit entre autres de l'Albanie, l'Algérie, la Bosnie Herzégovine, la Croatie, l'Egypte, l'Espagne, la France, la Grèce, l'Italie, la Jordanie, le Liban, Malte, du Maroc et de la Palestine. Chaque pays a eu le droit de présenter deux courts-métrages. En tout 34 films sont en lice en compétition officielle. Parmi ces films, figurent le court- métrage iranien «C'est un jour merveilleux de Brahim Mucaj, le film algérien de «L'autre côté» de Yahia Mouzahem, et côté marocain, deux films ont été préséléctionnés dans la compétition. Ces derniers ne sont autres que « Faux pas » de Lahcen Zinoun, ainsi qu'«Une place au soleil » de Rachid Boutounes. En outre, le jury de ce festival présidé par le réalisateur bosniaque Danis Tanovic est composé de la comédienne marocaine Khouloud Bettioui, de Guy Braucourt, de Hicham Rostom ainsi que de Adelkader Lagtâa. La compétition sera rude, le jury devra choisir entre 34 films pour decerner en tout 5 prix seulement. Ces derniers sont, le Grand prix le prix spécial du Jury, le prix de la première œuvre, le Prix d'interprétation féminine et enfin, le Prix d'interprétation masculine. D'après le communiqué officiel du Centre cinématographique marocain, « la compétition officielle est ouverte aux films de court- métrage réalisés entre 2003 et 2004 par des cinéastes méditerranéens ». En ouverture de cette deuxième édition du Festival du court-métrage méditerranéen de Tanger, le public aura l'occasion d'assister à la projection des films primés lors de la première édition. Ainsi, les spectateurs pourront redécouvrir le film libanais, « Prêt à porter» de Dima Al Horr, «Debris» du Palestinien Abdessamad Chahada, « Khemissa » du Tunisien Mehdaoui Moulka et enfin, «J'ai quelque chose à te dire» de Katerina Filitou. Les films marocains ne seront pas projetés en ouverture. Parallèlement aux projections, une table ronde sera organisée sous le thème «Evaluation des politiques de soutien au court-métrage dans les pays méditerranéens ». Les travaux de cette table ronde seront présidés par l'écrivain Omar Akalay. En somme, le Festival du court-métrage méditerranéen de Tanger propose un panorama de 34 films de plusieurs nationalités confondues et débute le 21 septembre.