Le Royaume du Maroc, sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI, président du Comité Al Qods, reste convaincu et engagé à soutenir les Palestiniens, direction et peuple, sur tous les plans et lors des différents événements et rassemblements, a affirmé, dimanche au Caire, le directeur du budget au ministère de l'économie et des finances, Fouzi Lekjaa. SM le Roi Mohammed VI « ne cesse d'apporter toute sorte de soutien à la défense de la cause palestinienne, à travers l'action politique et diplomatique, l'intervention directe sur le terrain pour améliorer les conditions de vie des Palestiniens via la création d'activités génératrices de revenus outre la contribution régulière aux fonds arabes et islamiques mis en place pour appuyer le budget de l'Autorité palestinienne », a souligné Lekjaa lors d'une réunion d'urgence des ministres arabes des finances, consacrée à l'examen de la mise en oeuvre d'un filet de sécurité financière pour l'Autorité palestinienne afin de lui permettre de faire face aux sanctions financières et économiques israéliennes. Ce soutien prend également forme à travers les ressources financières spéciales que SM le Roi destine à la réalisation de certaines institutions scolaires, religieuses et sociales palestiniennes à Al Qods, en Cisjordanie et dans la Bande de Gaza, outre plusieurs initiatives à caractère humanitaire, dont la plus récente est le déploiement, l'an dernier, d'un hôpital de campagne marocain dans la bande de Gaza, a-t-il ajouté, au cours de cette réunion à laquelle a pris part l'ambassadeur du Maroc au Caire et représentant permanent du Royaume près la Ligue des Etats arabes, Ahmed Tazi. Le fait que les pays arabes prévoient un filet de sécurité financière et apportent le soutien aux Palestiniens « n'est pas un don ni une faveur, mais une obligation dictée par l'esprit de solidarité avec le droit palestinien de même qu'il incarne une responsabilité internationale de sauver les Palestiniens face à toutes les formes de souffrance qui leur sont infligées ». Le sauvetage de l'économie nationale palestinienne, qui est une responsabilité arabe, islamique et internationale, « est urgent et nécessaire », a insisté Lekjaa, soulignant que « cela n'empêchera pas pour autant la communauté internationale de trouver un règlement radical de la question palestinienne, consistant à mettre fin à l'occupation pour l'établissement d'un Etat palestinien avec Al Qods Est comme capitale, conformément aux résolutions internationales et à l'initiative de paix arabe ». La réunion des ministres arabes des finances intervient en exécution de la résolution de la réunion d'urgence des ministres arabes des affaires étrangères, tenue le 21 avril dernier au Caire avec la participation du président de la Palestine Mahmoud Abbas.