Quatre personnes sont mortes dimanche au premier jour d'un mouvement national de "désobéissance civile" lancé par les meneurs de la contestation au Soudan contre les généraux au pouvoir, ont annoncé des médecins proches des manifestants. Deux des quatre personnes décédées ont été tuées par balles à Khartoum et la ville voisine d'Omdourman, tandis que les deux autres ont été "battues et poignardées" et sont mortes dans un hôpital d'Omdourman, a indiqué ce comité de médecins dans des communiqués distincts. Ces personnes ont été victimes "du Conseil militaire de transition" et de ses "milices", a accusé la même source. Le bilan total des victimes depuis le déclenchement d'une violente répression le 3 juin --marquée par la dispersion ce jour-là du sit-in de Khartoum-- est de 118 morts, a ajouté ce comité de médecins.