Les enseignants contractuels décrètent une semaine de colère, à partir de ce lundi 4 mars, et seront jalonnés par des sit-in de protestations contre les mesures d'exactions prises à leur égard. « Nous voulons que le gouvernement prenne une décision politique pour répondre positivement aux revendications », nous déclare le Secrétaire général national de la Fédération nationale de l'enseignement (FNE), Abderrazak Drissi. Parmi les principales revendications de cette catégorie d'enseignants, leur intégration dans le statut de la fonction publique. C'est ainsi qu'ils seront protégé, estime-t-on, "contre tout abus de l'administration, essentiellement, la résiliation de leurs contrats". Au total, l'Education nationale compte 55.000 contractuels et 15.000 autres sont prévus par la loi de finances 2019. * Les enseignants contractuels annoncent une grève nationale en mars prochain Pour rappel le gouvernement, via son porte-parole, Mustapha El Khalfi, avait précédemment indiqué que le statut des cadres enseignants sera bientôt révisé, précisant que la réforme de l'enseignement nécessite la stabilité et la sécurité de l'emploi des cadres enseignants.