Voté en commission parlementaire, 24 députés ont adopté le PLF 2019 alors que 13 l'on rejeté. La commission des finances et du développement économique à la Chambre des représentants a adopté à la majorité, dans la nuit de dimanche à lundi, la première partie du projet de loi de finances pour l'exercice 2019 (PLF 2019). Au cours de cette réunion, 24 députés ont voté pour la première partie du projet et 13 l'ont rejetée. Le PLF 2019 table sur un taux de croissance de 3,2%, un taux d'inflation contenu à moins de 2% et un déficit budgétaire de 3,3%. Il prévoit aussi d'assurer la stabilité des équilibres financiers à travers le maintien du déficit à 3,3%. Les groupes parlementaires de la majorité et de l'opposition ont présenté près de 221 amendements, dont certains ont reçu l'aval du gouvernement. Ces propositions ont porté notamment sur les taxes douanières, la taxe intérieure de consommation et l'impôt sur les sociétés. Le PLF 2019 table sur un taux de croissance de 3,2%, un taux d'inflation contenu à moins de 2% et un déficit budgétaire de 3,3%. Il prévoit aussi d'assurer la stabilité des équilibres financiers à travers le maintien du déficit à 3,3%. Le projet de loi de finances 2019 prévoit un budget de 96 milliards de dirhams (MMDH) aux secteurs de l'enseignement et de la santé. L'enseignement va bénéficier de 68 milliards de dirhams, dont 2,1 MMDH pour le programme Tayssir et 4 milliards sous forme de crédits d'engagement, alors qu'une enveloppe budgétaire de 28 milliards de dirhams est affectée au secteur de la santé, y compris 7 milliards sous forme d'engagements pour la construction et l'équipement des Centres hospitaliers universitaires (CHU) de Rabat, Tanger, Agadir, Marrakech et Oujda, ainsi que la création de 4.000 postes budgétaires.