« L'art et la culture, vecteurs d'intégration africaine », n'est autre que le thème du Festival international de la mode en Afrique, le FIMA qu'abritera le Maroc cette année, et pour la première fois. La manifestation aura lieu du 21 au 24 novembre, à Dakhla, à l'occasion de son vingtième anniversaire, selon un communiqué des organisateurs. Au menu de ce rendez-vous notamment différentes conférences, ateliers, des expos-ventes de produits artisanaux et d'autres rencontres qui rassembleront des acteurs du monde culturel, mais aussi des professionnels du tourisme, des artistes ou encore des opérateurs économiques qui viendront des quatre coins du monde. * Alphadi: "L'Afrique est à la mode !" (INTERVIEW) De quoi renforcer « la coopération sud-sud », qui dans ce contexte permettra au FIMA d'offrir « une plate-forme unique d'échanges sur le rôle de la culture en Afrique.». L'occasion également de mettre à l'honneur la créativité artistique et culturelle du continent à travers une foule d'animations dont une nuit musicale dédiée à la mode en présence de vedettes nationales et internationales, un défilé panafricain, les concours des finalistes jeunes créateurs et top models mais aussi meilleur bijoutier, maroquinier, ou encore un défilé de grands créateurs avec personnalités africaines et d'ailleurs. Le festival accueillera aussi la première édition du salon Haské ('lumière' en langue haoussa),dédié à la création et à l'innovation. Ouvert aux professionnels de la mode, de la beauté et de l'art en Afrique, cet espace accueillera des marques et conférenciers férus de mode, de beauté et d'art. Destiné à mettre un coup de projecteurs sur les acteurs professionnels qui feront la création africaine de demain, le salon Haské proposera également un espace BtoB autour de l'habillement, des accessoires, de la bijouterie et des cosmétiques. Si le FIMA pose ses valises pour la première fois au Maroc, son histoire avec le royaume est ancienne. Dès 1998, le Maroc a appuyé les premières initiatives de la manifestation au Niger, dans le désert du Ténéré. Parmi les premiers pays africains à avoir compris la portée économique de l'événement et son rôle intégrateur, le Royaume a soutenu cette année-là le FIMA en offrant du matériel et en mettant en place une rotation aérienne de plus de quatorze vols vers le Niger.