Nos routes ont tué un peu moins en 2018. C'est en tous cas ce qu'affirme le secrétaire d'Etat chargé du Transport, Mohamed Najib Boulif. Sur une publication Facebook, le responsable gouvernemental fait état d'une baisse de 4% du nombre des tués sur nos routes durant les sept premiers mois de l'année en cours Cette baisse conforte la tutelle dans ses objectifs aspirés à travers la stratégie nationale de sécurité routière. S'étalant entre 2017 et 2026, elle vise à réduire de 25% le nombre de morts dans les accidents de la circulation à l'horizon 2021, soit moins de 2800 tués, et de 50% à l'horizon 2026. Les différentes études nationales et internationales ont démontré que l'élément humain est responsable de 80 à 90% des accidents de la circulation. La stratégie a accordé une place de choix aux moyens à même en oeuvre en vue d'encadrer d'une manière correcte les comportements des usagers de la route, à savoir la sensibilisation, l'éducation, le contrôle et la mise en place d'infrastructures de base respectant les standards connus en la matière. Le réajustement du comportement des usagers sur les routes reste un travail de "longue haleine".