L'économie marocaine continuera en 2019 d'être portée par des vents favorables. Le Département du Chef du gouvernement table sur une croissance à 3,2% en 2019. La note de cadrage relative au projet de loi de finances (PLF-2019) établit le déficit à 3% du Produit intérieur brut (PIB). Préparée par le Département du Chef du gouvernement, la note prévoit également la poursuite de la dynamique des secteurs non agricoles, avec une croissance enregistrée de la valeur ajoutée de 3,7% contre 3,3% en 2018, sur l'hypothèse d'un prix du baril de pétrole à 68 dollars et d'une récolte céréalière à 70 millions de quintaux. Par ailleurs et dans une mesure d'allégement des charges sur le budget de l'Etat, l'année 2019 connaîtra la mise en place d'un nouveau mécanisme de financement des projets d'investissement programmés dans le cadre du budget général. Basé sur le partenariat institutionnel, ce mécanisme contribuera au financement des projets d'infrastructures et à l'accompagnement des chantiers de développement dans les différentes stratégies sectorielles en vue d'en faire un levier pour drainer les investissements privés et ce, dans le cadre de la promotion du partenariat public-privé, précise la note de cadrage. Le gouvernement dit en outre être conscient de l'importance de préserver les équilibres macro-économiques, tenant compte notamment de la multiplication des contraintes aux niveaux intérieur et extérieur et à l'augmentation du volume des engagements, qui rendent nécessaire la hiérarchisation des priorités. Il est recommandé, dans ce cadre, la réduction du déficit budgétaire ainsi que la poursuite de la gestion prudente de l'endettement tout en tenant compte des possibilités des financements pour les secteurs public et privé.