La première édition du festival du cinéma international du Panama se tient du 17 juillet au 11 août à Panama City avec la participation de productions cinématographiques représentant plusieurs pays étrangers dont le Maroc. Organisé par le ministère des affaires multilatérales et de coopération en collaboration avec les ambassades des pays participants, ce festival, qui fait de la question de la femme sa thématique principale, s'inscrit dans le cadre de la promotion de la diplomatie culturelle en faveur de la valorisation de la culture en tant que vecteur de rapprochement entre les peuples et l'échange d'expériences, a indiqué la responsable de ce département, Maria Luisa Navarro, lors d'une conférence de presse. La ministre panaméenne a fait savoir lors de cette rencontre avec les journalistes en présence de plusieurs ambassadeurs des pays participants, que cette manifestation cinématographique organisée sous le thème "des histoires féminines", permettra aux amateurs du 7ème art de découvrir des oeuvres cinématographiques retraçant des histoires différentes, de divers pays. Après avoir souligné la présence remarquée du Panama sur le plan culturel au Maroc, l'ambassadeur du Maroc au Panama, Oumama Aouad, a relevé que participation marocaine à cet événement artistique vise à consacrer la présence culturelle du Royaume dans ce pays, mettant l'accent sur l'importance de la culture comme instrument de dialogue entre les peuples. Le public panaméen aura l'occasion à travers la projection du film "La source des femmes", un long-métrage tourné entièrement en décors naturels au Maroc, d'apprécier des paysages naturels aussi divers qu'époustouflants et de faire connaitre le parcours militant des femmes contre la discrimination et la marginalisation ainsi que les difficultés auxquelles elles font face dans leur chemin vers l'émancipation et l'amélioration de leurs conditions. Le film, du réalisateur et scénariste français d'origine roumaine, Radu Mihaileanu, tire sa force de son histoire qui raconte le calvaire quotidien des femmes d'un village reculé pour aller chercher l'eau du haut d'une montagne. Face à cette corvée et l'indifférence des hommes, elles décident d'entamer une grève pour forcer un changement de comportement et de mentalité des maris, une manière de se révolter aussi contre des us et coutumes considérés archaïques.