Le Conseil international du football association (Board) décidera le 3 mars prochain si l'arbitrage vidéo sera ou non utilisée lors de la Coupe du monde en Russie prévue du 14 juin au 15 juillet. "Le 3 mars, nous déciderons si l'arbitrage vidéo fera partie des lois du jeu et deviendra une aide officielle pour les arbitres", a déclaré le patron de la FIFA Gianni Infantino aux journalistes lors d'une conférence de presse à Hanoï. "En 2018, nous ne pouvons plus nous permettre que tous les gens dans le stade et tous les gens devant un écran de télévision puissent voir en quelques minutes si l'arbitre a fait une grosse erreur ou pas, et que le seul qui ne puisse pas le voir soit l'arbitre. Donc, si nous pouvons aider l'arbitre, nous devrions le faire", a-t-il ajouté. Infantino, qui s'est toujours affiché comme un défenseur du système, s'est dit "confiant et positif" avant la réunion du Board, le 3 mars à Zurich. Ces derniers mois, même si tout le monde s'accorde à reconnaître que la VAR limite le nombre d'erreurs d'arbitrage, elle n'a pas empêché les polémiques notamment en Allemagne et en Italie, où le système est testé. Cette saison, les débuts de la VAR en Bundesliga et en Serie A ont été marqués par quelques erreurs, des confusions, des décisions incomprises par le public et, au début surtout, par de longues interruptions du jeu liées à l'inexpérience des équipes arbitrales.