Les encadrements des 32 équipes qualifiées pour la coupe du monde 2018 de football en Russie se sont montrés mercredi plutôt favorables à l'assistance vidéo à l'arbitrage (VAR), dont la FIFA doit décider samedi de l'utilisation pendant le tournoi. Guy Stéphan, adjoint du sélectionneur de l'équipe de France Didier Deschamps, pense ainsi « que c'est une décision qui peut amener vers une diminution des fautes ». Une vision partagée par le sélectionneur adjoint de l'Uruguay, Celso Otero, qui a dit penser que la VAR « améliorera le football ». « Je pense que la VAR sera approuvée et nous allons alors l'évaluer », a-t-il déclaré à Sotchi, station balnéaire du sud de la Russie où les représentants des 32 sélections engagées sont réunis depuis mardi pour évoquer les aspects logistiques de la compétition. Autre défenseur de l'assistance vidéo, le sélectionneur adjoint de l'Arabie saoudite, Manuel Suarez, a estimé que « l'arbitrage vidéo vient pour éliminer les erreurs des arbitres ». Ces débats sur l'assistance vidéo, auxquels ont pris part à Sotchi le patron de l'arbitrage à la Fifa, Massimo Busacca, interviennent alors que le Board, l'instance garante des lois du jeu, doit décider samedi à Zurich si elle sera utilisée pendant le Mondial. Le président de la FIFA, Gianni Infantino, s'est toujours affiché comme un défenseur du système qui ne peut être utilisé que dans quatre situations de jeu: après un but marqué, sur une situation de penalty, pour un carton rouge direct ou pour corriger une erreur d'identité d'un joueur sanctionné. Mais le président de l'UEFA, Aleksander Ceferin, a rejeté lundi l'idée d'utiliser la VAR en Ligue des champions d'Europe l'année prochaine. « Personne ne sait encore exactement comment ça marche. Il y a encore beaucoup de confusion », a-t-il notamment expliqué.