Des mineurs marocains âgés de 10 à 17 ans s'étaient regroupés depuis 2016 dans le quartier de la Goutte-d'or au 18e arrondissement à Paris. Sans papiers, ni travail, ils seraient une soixantaine à avoir élu domicile dans la rue, au grand dam des riverains. Une situation qui dure et inquiète. Un plan d'urgence pour les aider et les accompagner est soumis au vote ce lundi lors du dernier conseil de Paris. Une soixantaine d'enfants marocains errent depuis plusieurs mois dans les rues dde Paris. Livrés à eux-mêmes, plusieurs d'entre eux sont tombés dans la délinquance, le vol, ou la toxicomanie. Un plan d'urgence pour les aider et les accompagner est soumis au vote ce lundi lors du dernier conseil de Paris. Afin de réussir à aider ces jeunes alors que tous les dispositifs précédents ont échoué, un plan d'ampleur est mené par la mairie de Paris sous convention du Centre d'action sociale protestant (CASP), avec diverses associations. Une enveloppe de 685 000 euros est prévue pour ce dispositif expérimental. Une subvention qui sera soumise ce lundi au vote de l'assemblée du prochain Conseil de Paris, rapporte le Parisien. Face aux désarrois des habitants, la Ville prévoit de renforcer la sécurité également. Selon la Valérie Goetz, la commissaire principale du XVIIIe citée par le journal français, les jeunes marocains auraient commencé à se mélanger avec les délinquants plus âgés, les trafiquants de cigarettes de contrebande". "Au début, ils se contentaient de menus larcins mais maintenant, ils sont passés aux vols à la tire, aux arrachages de colliers, aux cambriolages". Des jeunes qui se retrouvent régulièrement embarqués par la police du quartier avant de retourner dans la rue dès leur remise en liberté. "En l'absence de parents, le suivi judiciaire et éducatif est extrêmement compliqué. Tous les jours, une dizaine d'entre eux sont interpellés…", souligne-t-on au parquet des mineurs. Pour les autorités parisiennes, le défi est titanesque. Réussir a créer un lien avec ces jeunes vulnérables, connaître leurs origines, pour aussi tenter de retrouver leur famille, un travail collectif mené avec le ministère de la Justice, et l'ambassade du Maroc. SDF marocains à Paris: Les autorités consulaires se mobilisent