La célébration au Maroc d'Aïd Al Fitr, à l'instar des autres fêtes, se fait conformément à un certain nombre de traditions qui font partie de la culture et de l'identité des Marocains. Ces coutumes consolident ce sentiment d'appartenance au sein de la communauté et cultivent un certain bonheur et une certaine fierté qui aident à l'épanouissement de la personnalité. "Les traditions et les coutumes sont pour nous ce que sont les racines pour un arbre", explique Dr Amal Chabach, médecin sexologue. Pour cette dernière, la joie d'une fête est encore plus grande quand elle est vécue en compagnie d'autres personnes avec qui nous partageons les mêmes croyances et les mêmes origines. "Le bonheur est la seule chose qui grandit quand il est partagé", fait remarquer Dr Amal Chabach.
Pour toutes ces raisons, il faut éduquer nos enfants en leur inculquant ces traditions que nous avons reçues nous-mêmes en héritage. Ceci leur permettra d'avoir un point d'ancrage, qu'ils soient au Maroc ou ailleurs. Toutefois, il faut veiller à inculquer en même temps la tolérance et l'acceptation de l'autre. Avoir des traditions doit être source d'épanouissement et non d'un sentiment de supériorité ou du moins de scission. Pour notre sexologue, "cette tolérance est la preuve de la solidité de notre identité et la fierté que nous tirons de notre appartenance". Pour plus d'explications, écoutons Dr Amal Chabach dans son intervention à votre magazine Kif El Hal du 27 juin