Les faits se sont déroulés hier dans un lycée situé à Sidi Issa, une commune rurale relevant de la province de Fkih Ben Saleh. Ce jeudi, cinquante-quatre filles âgées de 13 à 16 ans se sont évanouies dans l'enceinte de leur établissement. Selon le ministère de l'éducation nationale, il s'agirait de « crises passagères d'hystérie collective ». Les cas d'évanouissement des jeunes collégiennes n'ont "strictement rien à voir avec une quelconque intoxication alimentaire ou médicamenteuse", a souligné dans un communiqué ce vendredi, la Direction provinciale du ministère de l'Education nationale, de la Formation professionnelle, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique de Fkih Ben Saleh. Il s'agit plutôt « de crises passagères d'hystérie collective traitées avec de l'oxygène et des injections sédatives». 2m.ma Dans une mise au point publiée en réaction aux informations relayées par certains médias selon lesquelles 54 élèves de cet établissement ont été transportées aux urgences de l'hôpital de proximité de Souk Sebt Oulad Nemma, la même source précise que les élèves, âgées de 13 à 16 ans, ont quitté l'hôpital, accompagnées de leurs parents, dans un état de santé normal après avoir subi des examens et reçu les soins nécessaires, ajoute la Direction provinciale du ministère de l'Education nationale. Une commission présidée par le directeur provincial du ministère, sous la supervision de l'Académie régionale de l'Education et de la Formation de la région Béni Mellal-Khénifra, et composée de représentants des autorités locales, sécuritaires, du médecin de la zone et du président du Conseil municipal ainsi que d'élus et de représentants des associations des parents d'élèves et de la société civile, s'était rendue sur les lieux de l'incident où elle a veillé sur le transport des 54 élèves vers l'hôpital de proximité de Souk Sebt Oulad Nemma, et supervisé les prestations médicales qui leur ont été assurées.