Les vaccinés à trois doses seraient bien armés contre le variant Omicron qui inquiète de plus en plus. La dose de rappel s'impose, en toute urgence pour tous les adultes, pour faire face au aux nouveaux variants, dès 5 mois après la deuxième dose, souligne Dr.Taieb Hamdi, médecin et chercheur en politiques et systèmes de santé. Omicron est beaucoup plus transmissible que Delta, seul le degré de supériorité reste à déterminer. En à peine une semaine le nombre de cas d'infections en Afrique du Sud a été multiplié par 5 , le taux de positivité est passé en deux semaines de 2% à 25%. En Norvège, lors d'un dîner, une seule personne a contaminé la moitié des 120 invités. Au Royaume-Uni, le nombre de cas dus à Omicron double tous les deux ou trois jours, poursuit la même source. A souligner que le premier cas de ce variant inquiétant a été détecté au Maroc ce mercredi 15 décembre,d 'après un communiqué du ministère de la Santé et de la protection sociale. Selon le spécialiste, ce nouveau variant semble, comme prévu, déjouer l'immunité acquise par la vaccination ou par la maladie. Une étude, citée par le médecin, a montré que les personnes qui avaient fait le COVID 19 ont un risque trois fois plus élevé d'être réinfecté par Omicron par rapport aux variants précédents. « Plus le délai entre la deuxième et la troisième dose est long, plus l'immunité est plus forte et dure plus. Mais au-delà de six mois, l'immunité et la protection étaient compromises face à Delta », souligne-t-on de même source, précisant que la troisième dose est une nécessité absolue pour tous les adultes de 18 ans et plus. A en croire le professionnel, l'injection de rappel agit en 48 heures et réduit drastiquement le risque de décès par rapport à deux doses. Elle permet également de casser les chaines de transmission du virus et d'endiguer une éventuelle vague. * COVID-19: L'Afrique face à la quatrième vague provoquée par le variant Omicron (OMS)