L'Union Internationale de la presse francophone (UPF) organise son deuxième Symposium à Benguerir, les 30 et 31 mars. Un événement d'envergure, qui connaît la participation d'une vingtaine de professionnels des médias, et qui accueille plus de 150 journalistes en provenance de 27 pays. Les travaux du symposium international de l'UPF ont démarré aujourd'hui à l'Université Mohammed VI polytechnique de Benguerir. Après Monaco, l'Union internationale de la presse francophone - basée à Paris - a choisi le royaume pour y organiser cet important événement qui fédère les professionnels du secteur autour des causes communes. Un symposium qui se veut donc une plateforme d'échange, où les journalistes se retrouvent pour évaluer les défis du métier et son rôle dans l'accompagnement des thématiques relatives à l'environnement et au développement durable. Plusieurs professionnels étaient donc présent ce matin dans la salle plénière, où le président de l'UPF international, Madiambal Diagne, a prononcé un mot de bienvenue, suivi de celui de la présidente de la section marocaine de l'UPF, Meriem Oudghiri. « Dans ce symposium, nous allons faire la somme de nos intelligences, l'addition de nos compétences, le cumul de nos expériences (...) l'intérêt de nos médias pour les questions du développement durable n'en sera que plus évident et plus consistant », a ainsi déclaré Meriem Oudghiri, qui a estimé qu'il était urgent pour les professionnels de militer pour une justice climatique. La présidente de UPF Maroc, Meriem Oudghiri,en compagnie du Président de UPF International, Madiambal Diagne et de son Secrétaire général Jean Kouchner La responsable des médias au sein de l'Organisation international de la Francophonie, Tidiane Dioh, a par la suite pris la parole lors de cette séance d'ouverture, animée par Jean Kouchner, Rédacteur en chef à France Télévisions et secrétaire général de l'UPF. La chercheuse marocaine Maria Snoussi, présidente du Conseil scientifique de l'Institut de recherche pour le développement (IRD), a ensuite rappelé les défis environnementaux auxquels le continent est confronté, notamment l'empreinte carbone en Afrique. Elle a par ailleurs insisté sur la nécessité de renforcer les liens entre les scientifiques et les professionnels des médias. Après une courte pause, d'autres experts nationaux et internationaux ont animé des ateliers autour de la thématique du Symposium. Ainsi, des journalistes et dirigeants de d'entreprises de presse ont évoqué le rôle des médias dans le traitement des informations relatives à l'environnement, ainsi que la nature du traitement médiatique. Un autre atelier, composé de spécialistes du domaine, a évoqué la question de la prise de position en matière de défis climatiques. Deux autres ateliers achèveront cette première journée du Symposium, et évoqueront le rôle des réseaux sociaux dans la sensibilisation des populations, ainsi que la prise de conscience des entreprises et des médias de la gravité du sujet.