Les fondements qui doivent prévaloir dans la constitution du nouveau gouvernement sont d'abord d'ordre classique, à leur tête une majorité confortable, c'est à dire de 10% à 15% de plus que le nombre de 198 sièges de députés requis, explique le professeur Abdellatif Komat, doyen de la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales (FSJES) de Casablanca. "Cela ne devrait pas poser problème" au chef de gouvernement désigné au vu de la configuration politique actuelle, car une coalition majoritaire composée de 3 ou 4 partis politiques peut-être réunie "sans problème", explique M. Komat lors de son passage dans l'édition du mardi 14 septembre du JT Infosoir sur 2M. Le deuxième fondement est celui de la covergence des programmes des partis. "Il faut rappeler que le chef de gouvernement désigné a évoqué que le programme du RNI serait la base (à suivre)", ce qui ne devrait pas pénaliser les consultations pour la formation d'un nouveau gouvernement car "il y a un recentrage vers le volet social dans pratiquement tous les programmes", ces derniers ayant été puisés par les partis dans le Nouveau Modèle Economique, explique M. Komat. Au-delà de ces aspects "normatifs" s'ajoute "l'état d'esprit, les stratégies, les tactiques et les intérêts des partis politiques", relève le doyen de la FSJES de Casablanca, rajoutant que "l'essentiel des partis rencontrés par le chef de gouvernement" aspire à faire parti de l'exécutif "car il y a un défi énorme en termes d'ancrage dans la voie du développement telle qu'elle a été tracée par SM le Roi". Retrouvez l'intervention de Abdellatif Komat dans son intégralité dans cet extrait. * Démarrage des consultations politiques pour la formation du nouveau gouvernement (reportage)