Grâce au chantier de généralisation de la protection sociale, le Maroc peut aspirer à accéder au cercle restreint des nations modernes ayant des systèmes économiques et sociaux équilibrés, estime Abdellatif Komat, doyen de la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de l'Université Hassan II de Casablanca. "Ce projet permet au Maroc d'aller vers un développement plus équilibré", relève M. Komat, en expliquant que l'effort économique ne saurait être pertinent s'il n'est pas associé à une évolution sur le plan social. D'autre part, c'est un chantier qui permet d'accomplir une justice sociale et spatiale, ce qui cadre parfaitement avec la modernité et le développement global intégré et inclusif, rajoute-t-il. Invité du plateau d'Infosoir du jeudi 15 avril, M. Komat a indiqué que ce projet permet un certain nombre de réalisations sur le plan social dont le soutien au pouvoir d'achat, l'intégration du secteur informel, l'élargissement de l'assiette des adhérents aux régimes de prévoyance sociale ou encore l'indemnisation en cas de perte d'emploi, en énumérant les avantages de ces dispositions et leurs répercussions bénéfiques sur le plan socioéconomique. Pour ce qui est de l'ouverture de la pratique de la médecine aux compétences étrangères et de l'encouragement des établissements internationaux de santé à investir au Maroc, M. Komat estime que cette ouverture est nécessaire car l'enjeu est de taille. "Il s'agit de couvrir 22 millions de personnes supplémentaires en l'espace de deux années, et le besoin est énorme en termes d'infrastructures et en termes de ressources humaines", souligne-t-il. Retrouver le passage de Abdellatif Komat dans son intégralité dans cet extrait.
* Généralisation de la protection sociale: SM le Roi préside à Fès la cérémonie de lancement du projet * Assurance maladie obligatoire: 3 conventions-cadres signées devant SM Mohammed VI (reportage)