Le traitement réservé aux prisonniers est conforme à la loi régissant les établissements pénitentiaires et aux principes des droits de l'Homme reconnus universellement, a affirmé, lundi 28 juin, la Délégation générale à l'Administration pénitentiaire et à la réinsertion ( DGAPR), qui veille à assurer une formation continue à son personnel en la matière. Dans une mise au point suite à la publication d'un communiqué par une association prétendant défendre les droits de l'Homme à l'occasion de la Journée internationale pour le soutien aux victimes de la torture, comprenant des allégations qui font état de "la poursuite des pratiques de torture dans les lieux de détention, y compris les prisons", la DGAPR a souligné que les mécanismes de contrôle interne sont activés au sujet de toute plainte relative à un mauvais traitement ou torture. Et d'ajouter que les mécanismes de contrôle externe sont également activés, à travers les visites des autorités judiciaires, des commissions provinciales et des instances institutionnelles (Conseil national des droits de l'Homme et ses commissions régionales), notant que la porte est également ouverte aux associations de la société civile, notamment l'Observatoire marocain des prisons afin de s'assurer du respect des droits des détenus dans les établissements pénitentiaires. Il s'agit également, a ajouté la DGAPR, de garantir le droit des détenus et de leurs familles à déposer plainte, à travers la mise en place de boîtes à l'intérieur et à l'extérieur des établissements pénitentiaires, tout en s'engageant à mener des enquêtes au sujet du contenu de ces plaintes et de prendre les mesures qui s'imposent sur la base des résultats de ces enquêtes. Pour davantage d'humanisation des conditions de détention, la DGAPR a précisé avoir pris une batterie de mesures, dont la fermeture des anciens établissements et leur remplacement par de nouveaux locaux répondant aux normes internationales en matière des droits de l'Homme, l'amélioration des services d'alimentation fournis aux pensionnaires et délégués à des sociétés privées, ainsi que la promotion des programmes d'enseignement et de formation visant la réinsertion des détenus après leur libération et ce, en partenariat avec les départements de tutelle et les associations de la société civile. S'agissant des conditions induites par la Covid-19 au Maroc, il a été procédé, a fait savoir la Délégation, à la prise de toutes les mesures qualitatives visant à immuniser les établissements pénitentiaires et à protéger la population carcérale contre la pandémie, ce qui a permis d'enregistrer des résultats très positifs, de vaincre le virus et de déclarer les établissements pénitentiaires indemnes de tout cas d'infection, ajoutant que la DGAPR poursuit son action avec la même volonté, détermination et vigilance pour gérer cette conjoncture particulière. "L'opinion publique nationale s'est habituée aux communiqués de l'association susmentionnée, qui semble vivre hors de l'ère des droits de l'Homme dans le Royaume", a regretté la DGAPR dans sa mise au point, relevant que cette association s'obstine à évoquer des pratiques qui n'existent plus au Maroc depuis plusieurs années et ce, au service de ses agendas connus et afin de préserver les fonds qu'elle reçoit sous couvert de la protection des droits de l'Homme. "Cette association a échoué, à plusieurs reprises, à prouver la véracité de ses allégations", a conclu la DGAPR.