Le président de la 26ème Conférence des Nations Unies sur le climat (COP 26), Alok Sharma, a confirmé la tenue du cet événement en présentiel en novembre prochain à Glasgow (Ecosse), malgré les préoccupations sanitaires liées à la pandémie de coronavirus. "Nous prévoyons donc un sommet en présentiel, où nous veillerons à ce que la sécurité des délégations et de la communauté locale soit primordiale", a déclaré M. Sharma dans un discours prononcé depuis une centrale éolienne en Ecosse, notant que ce sommet constitue le "dernier espoir" de maintenir l'augmentation des températures en dessous de 1,5°C. "Avec nos collègues du gouvernement écossais, du conseil municipal de Glasgow, des organismes de santé publique et de l'ONU, nous explorons toutes les mesures de sécurité possibles contre le Covid-19 - y compris les tests, les vaccins et d'autres mesures -, afin que la COP 26 se déroule en tout sécurité", a-t-il ajouté. Il a également souligné que "les communautés historiquement marginalisées sont parmi les plus touchées par le changement climatique, alors que celles-ci proposent certaines des solutions les plus efficaces pour y faire face", notant qu'il est "essentiel" que les pays en développement "puissent s'asseoir à la même table en face à face avec les pays riches et émetteurs". Il a enfin annoncé que les mesures de prévention, qui seront mises en place lors du sommet, seront partagées publiquement "en temps opportun". Prévue du 1er au 12 novembre à Glasgow, la 26ème Conférence des Nations unies sur le changement climatique, qui réunit des dirigeants issus de 196 pays, ainsi que des entreprises et des experts, était initialement prévue pour novembre 2020, mais a été repoussée en raison de la crise sanitaire.