Le chef des séparatistes du polisario, le dénomme Brahim Ghali, admis actuellement dans un hôpital à Logrono en Espagne, est cité à comparaître devant la justice espagnole, mercredi prochain, pour une affaire d'enlèvement et de tortures, a-t-on appris, lundi, auprès du plaignant. Cette convocation, qui fait suite à une plainte déposée par Fadel Breika, a été confirmée également par des sources judiciaires à Madrid, citées par les médias locaux. M. Breika, dont la plainte a été admise par la justice espagnole an avril dernier, accuse le chef des séparatistes d'être le responsable de son enlèvement durant la période allant du 18 juin 2019 au 10 novembre de la même année. "J'ai été enlevé pendant presque cinq mois et torturé dans les geôles des camps de Tindouf pour la simple raison d'avoir réclamé la lumière sur le sort d'Ahmed Khalid, kidnappé par les services secrets algériens depuis janvier 2019", a confié M. Breika à la MAP. En plus, a-t-il affirmé, "je dénonçais dans les réseaux sociaux l'enrôlement d'enfants soldats par le front polisario et les actes violents de ses dirigeants". "A travers cette plainte et la comparution de ce criminel et d'autres dirigeants du polisario, je réclame que justice soit rendue à toutes les victimes des atrocités du polisario", a-t-il indiqué. Le dénommé Brahim Ghali, ayant été accueilli par l'Espagne sous une fausse identité algérienne et avec des papiers falsifiés, fait l'objet de plusieurs plaintes en Espagne pour viol, torture, génocide et enlèvement. Un mandat d'arrêt avait été émis à son encontre par les autorités espagnoles en 2008. En 2013, il avait été inculpé par la justice espagnole.