Alors que l'Inde est frappé de pleins fouets par la deuxième vague de la pandémie liée à la Covid-19, le besoin en oxygène est de plus en plus inquiétant dans ce pays qui a recensé huit millions de contaminations depuis le début de la pandémie. Faute de ce gaz médical, quelque 24 personnes sont mortes dans la nuit de dimanche à lundi, dans le sud, rapportent les médias locaux. En 24 heures, 370.000 nouvelles contaminations et 3.400 décès ont été recensés et les hôpitaux indiens lancent désormais des appels pour être approvisionnés d'urgence de ce gaz médical dont l'absence peut coûter la vie à certains patients. Dans ce sens, une clinique pour enfants à Delhi s'est en effet alarmée d'une pénurie d'oxygène menaçant la vie de quelque 25 à 30 nouveau-nés et enfants, par ailleurs, douze personnes sont décédées dans un hôpital qui avait épuisé ses réserves d'oxygène dans la capitale New Delhi, toujours selon la presse locale. Lundi, le premier ministre indien s'est entretenu avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, pour discuter notamment de "la situation actuelle de laCovid-19 en Inde et dans l'UE". Pour combler ce besoin, dimanche, des usines à oxygène sont arrivées de France et le Royaume-Uni a annoncé son intention d'envoyer mille respirateurs supplémentaires en Inde, en plus des concentrateurs d'oxygène et des respirateurs déjà livrés. Le même jour, l'Inde a ouvert la vaccination à l'ensemble de sa population adulte, soit quelque 600 millions de personnes. Mais des Etats accusent aussi des pénuries de vaccins. Jusqu'à présent, environ 150 millions de vaccins ont été administrés au total, soit à 11,5% de la population, et à peine 25 millions d'habitants ont reçu leurs deux injections. * Covid-19 : l'Inde avoisine les 20 millions cas de contamination