Selon les définitions officielles, les terres collectives sont « celles qui appartenant collectivement à un groupement d'habitants faisant partie d'une même origine (tribu, village) et descendant d'une même ethnie». Les terres collectives sont un patrimoine foncier dont l'exploitation a été placée sous la tutelle de l'Etat selon le dahir (texte de loi) du 12 août 1919. Les terres collectives ont toujours fait l'objet de discorde au sein des différentes communautés notamment en ce qui concerne l'exploitation et partage des biens entre les hommes et les femmes dites «Soulaliyates», ces ayant-droit, longtemps privées du droit d'accès, d'exploitation et/ou de gestion de ces terres. D'une superficie totale estimée à quelques 15 millions d'hectares, les terres collectives représentent une véritable manne pour investir dans l'agriculture de par leur richesse en ressources naturelles. Comment donc ces terres peuvent-elles contribuer au développement agricole et favoriser l'émergence d'une classe moyenne dans le monde rural ? Quel est le nouveau statut juridique des terres collectives après l'adoption en juillet 2019, de projets de loi garantissant les droits des «Soulaliyates» et avec le lancement, quelques mois auparavant, de l'opération de «Melkisation» (appropriation des terres) aux ayant-droits ? Décryptage en direct, dans «Moubacharatan Maâkoum», en compagnie de Jamaâ GOULAHSEN, mercredi 28 octobre à 21h55. Lire aussi: * Lancement officiel de l'opération pilote de Melkisation de 67.000 ha de terres collectives au Gharb et au Haouz * Gestion des terres collectives : justice est enfin rendue aux femmes "Soulaliyates"