L'Assemblée générale des Nations-Unies a donné, mardi 15 septembre, après-midi à New York, le coup d'envoi officiel de sa 75e session historique, qui coïncide cette année avec le 75e anniversaire de la création de l'organisation mondiale. Lors d'une cérémonie, marquée par la présence du Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, et des représentants des 193 Etats membres, le président sortant de la 74e session de cette Assemblée, le nigérian Tijjanni Muhammad-Bande, a passé le flambeau à son successeur, le turc Volkan Bozkir, qui présidera une année durant le plus grand forum multilatéral du monde. Cette 75e session se tient sous le thème « Le multilatéralisme et l'avenir que nous voulons», alors que le monde est toujours confronté à la pandémie du Covid-19 et ses conséquences socio-économiques qui n'épargnent aucun pays. Aussi, le débat général annuel marquant le début des sessions annuelles de l'Assemblée, prévu la semaine prochaine, sera virtuel cette année, les chefs d'Etat et de gouvernement ne pouvant pas se déplacer à New York en raison de cette crise sanitaire. Intervenant à cette occasion, M. Bozkir a souligné qu'aucun pays ne peut lutter seul contre cette pandémie meurtrière. "En ce temps de crise, il est de notre responsabilité de renforcer la confiance des gens dans le multilatéralisme, avec l'ONU à son épicentre", a-t-il plaidé. Il a également estimé que tout futur vaccin au Covid-19 "devrait être distribué de manière juste et équitable" à travers le monde. "La lutte contre la pandémie sera une priorité absolue de ma présidence de l'Assemblée générale", a-t-il encore assuré. La semaine de haut niveau de la 75e session de l'Assemblée générale sera marquée par une multitude de réunions et de conférences de haut niveau, virtuelles pour la plupart, abordant des questions de grande importance, à l'instar de la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) à l'horizon 2030.