La FIFA, l'instance mondiale du football, doit décider où la Coupe du monde féminine 2023 aura lieu ce jeudi 25 juin. Il ne reste désormais plus que deux candidatures : celle conjointe de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande et celle de la Colombie, après le forfait du Brésil au début du mois puis un ultime retrait, celui du Japon, annoncé lundi 22 juin. Les deux candidatures seront soumises jeudi au vote des 37 membres du Conseil de la Fifa, réunis en visioconférence. Le pays hôte sera ainsi désigné lors d'une réunion en visioconférence qui doit aussi évoquer le calendrier international et le fonds d'aide créé pendant la crise sanitaire. Nombreux en avril 2019 lors du dévoilement des pays candidats, la liste des postulants présentée au Conseil de la FIFA s'est réduite comme peau de chagrin dans un contexte économique très incertain, en raison des effets de la pandémie de coronavirus.
Le précédent Mondial a eu lieu en 2019 en France, avec un nouveau titre des Etats-Unis au bout du tournoi. En 2023, pour la première fois, 32 équipes participeront à l'épreuve (juillet-août), huit de plus que les éditions précédentes. Publié le 10 juin, le rapport d'évaluation place clairement en tête la candidature conjointe Australie/Nouvelle-Zélande, avec une note moyenne de 4,1 sur 5, contre 2,8 à la Colombie. Alors encore en lice, le Japon avait obtenu la note de 3,9 sur 5. L'autre grand dossier sur la table, jeudi, concerne le foot masculin: une adaptation du calendrier international, en raison de la longue interruption des compétitions due au coronavirus, figure également au menu de la réunion avant une conférence de presse virtuelle du président Gianni Infantino prévue vers 18h00 (16h00 GMT). Parmi les point épineux, la Coupe d'Afrique des Nations (CAN), programmée en janvier prochain au Cameroun mais dont plusieurs matches éliminatoires restant à disputer auront du mal à pouvoir être programmés.