L'Organisation mondiale de la santé (OMS) et la Banque européenne d'investissement (BEI) ont scellé vendredi 1er mai un nouveau partenariat dans la lutte contre le nouveau coronavirus Covid-19, notamment dans les pays les plus vulnérables à la pandémie. A travers ce partenariat l'agence spécialisée de l'ONU et la BEI disent "intensifier leurs efforts pour lutter contre le COVID-19 et mettre en place des systèmes de santé résilients pour faire face aux futures pandémies". Les deux partenaires entendent également "renforcer leur coopération pour aider les pays à faire face à l'impact sanitaire de COVID-19". La première phase répondra aux besoins urgents et renforcera les soins de santé primaires dans dix pays africains, indique un communiqué de l'OMS. Le partenariat OMS-BEI "augmentera le financement pour assurer la chaîne des fournitures essentielles, y compris l'équipement de protection individuelle, les diagnostics et la gestion clinique". Il accélérera, en outre, "les investissements dans la préparation sanitaire et les soins de santé primaires en mettant l'accent sur les personnels de santé, les infrastructures et l'eau, l'assainissement et l'hygiène". L'initiative comprend également "des mesures pour faire face à la menace croissante de la résistance aux antimicrobiens". "La combinaison de l'expérience en santé publique de l'Organisation mondiale de la santé et de l'expertise financière de la Banque européenne d'investissement contribuera à une réponse plus efficace au COVID-19 et à d'autres problèmes de santé urgents", a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l'OMS, cité par le communiqué. «Le nouveau partenariat de la Banque européenne avec l'OMS aidera les communautés les plus à risque en intensifiant les efforts locaux en matière de santé publique et médicale et en protégeant mieux les populations du monde entier contre les futures pandémies. Cette nouvelle coopération nous permettra de lutter contre le paludisme, contre la résistance antimicrobienne et d'améliorer plus efficacement la santé publique en Afrique», a déclaré, pour sa part, Werner Hoyer, président de la Banque européenne d'investissement.