La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a nié, jeudi 12 mars, d'une façon catégorique le contenu des messages diffusés via les applications de messagerie instantanée et sur les réseaux sociaux, prétendant, de manière fallacieuse qui touche au sentiment de sécurité, l'existence de réseaux criminels qui usurpent l'identité de médecins et d'infirmiers pour commettre des actes criminels au sein des domiciles des citoyens sous prétexte qu'ils sont délégués par les services médicaux spécialisés dans la lutte contre le nouveau coronavirus. Afin d'éclairer l'opinion publique nationale et dissiper les craintes attisées par ce genre de fake news, la DGSN souligne, dans un communiqué, que ses services implantés à travers l'ensemble du territoire national n'ont constaté ni enregistré aucun crime similaire, ajoutant qu'aucun citoyen marocain ou étranger résidant ou touriste n'a déposé de plainte concernant d'éventuels crimes commis selon ce mode opératoire. #الأخبار_الزائفة تنفي مصالح الأمن صحة التدوينات التي تزعم انتحال شبكة إجرامية لصفة أطر طبية لارتكاب أفعال إجرامية، بدعوى مكافحة وباء #كورونا_المستجد. وتهيب بالمواطنين عدم التفاعل مع هذه الأخبار الزائفة التي تؤثر على الشعور بالأمن، مؤكدة بأن التحريات متواصلة لضبط مروجيها. pic.twitter.com/F7tCAyPZJF — DGSN MAROC (@DGSN_MAROC) March 12, 2020 La DGSN relève que ses services techniques avaient détecté la diffusion de ces publications et ces messages mensongers sur des pages et des réseaux sociaux dans plusieurs pays étrangers, avant qu'ils ne soient diffusés par la suite de manière fallacieuse et trompeuse sur les plateformes de communication au niveau national. Après avoir assuré qu'il s'agissait de "fake news dénués de tout fondement", la DGSN appelle l'ensemble des citoyens à ne pas accorder de crédit à ces rumeurs et informations qui touchent au sentiment de sécurité, notant que les investigations judiciaires et les expertises techniques se poursuivent sous la supervision des parquets compétents, pour identifier et arrêter toute personne impliquée dans la diffusion de ces fake news qui portent atteinte à la sécurité des citoyens.