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Berto Fisler, Swiss made
Publié dans Finances news le 28 - 07 - 2010

Né le 29 mai 1949 à Poschiavo, en Suisse, Berto Fisler, PDG de Zurich Maroc, aurait pu rejoindre l’entreprise familiale en Suisse. Mais, jeune diplômé, il découvrira le monde des assurances grâce à un stage de fin d’études pour ne plus le quitter.
Enfant, Berto Fisler rêvait souvent de devenir pilote de ligne. «A une époque, j’ai aussi voulu devenir chirurgien. Puis, à un moment de ma vie, je me suis dit : pourquoi ne pas travailler dans l’entreprise familiale ?».
Mais les choses ne se passent pas toujours comme on les imagine... Après l’obtention du baccalauréat, Berto Fisler s’essaye pendant les vacances dans l’entreprise familiale pour gagner son argent de poche. A la fin de cette expérience, il décide plutôt de poursuivre ses études. Diplômé en Economie et en Commerce, il a un jour une petite discussion qui marquera un tournant dans sa vie. En effet, l’un de ses oncles, qui travaillait dans l’assurance, lui propose de rejoindre sa compagnie.
Fisler intègre donc cette compagnie pour y effectuer un stage. «Cela m’a plu d’exercer dans l’assurance qui m’a ouvert beaucoup d’horizons». Mais, il ne s’agissait pas encore de Zurich. Sa longue histoire avec le Groupe ne démarre qu’un peu plus tard en 1976. L’actuel président de Zurich Maroc passera alors par toutes les étapes d’apprentissage du métier, de la souscription à la production, du commercial aux sinistres…
Très rapidement, il sera envoyé en Italie pour y faire ses premières armes.
En 1988, retour à la maison-mère où il occupe différentes fonctions de management, en particulier comme Responsable de filiale, et d’autres sociétés du groupe en Italie où il a été administrateur des succursales de Zurich pendant une quinzaine d’années.
Berto Fisler contribuera amplement aux intérêts du groupe lors de ses séjours dans différents pays d’Europe, grâce notamment à ses connaissance des langues étrangères. En effet, c’est un parfait polyglotte. En plus de l’italien, sa langue maternelle, il maîtrise l’allemand, le français, l’anglais et l’espagnol.
A la même époque, au niveau central, Berto Fisler est nommé membre du Comité éxécutif de la région Europe du Sud. Et c’est à partir de là que son histoire commence avec le Maroc. En effet, en octobre 2001, il est nommé à la fois président de Marofinac et membre du Conseil d’Administration de Zurich Compagnie Marocaine d’Assurances et de Zurich Espagne.
En janvier 2003, il est envoyé à Paris en qualité de mandataire général, représentant légal pour la France, devenant ainsi le premier Suisse à présider le Groupe Zurich France. Il est en même temps nommé membre du Comité éxécutif de Continental Europe.
En septembre 2003, Fisler est nommé président de Zurich Compagnie Marocaine d’Assurances.
Entre-temps, en qualité de CEO de Zurich France, il réussira la mission qui lui avait été confiée : mettre de l’ordre dans la compagnie, avant que cette dernière ne se retire d’une partie du marché français, gardant uniquement le Corporate business. Et alors qu’il voit se profiler à l’horizon d’autres opportunités professionnelles, on lui propose de prendre la responsabilité opérationnelle de Zurich Maroc qui était, à l’époque, une petite compagnie peu performante.
«Mon chef m’a demandé si j’étais intéressé pour développer le marché marocain. Comme j’adore les challenges, je me suis dit : pourquoi pas ? Au départ, l’idée était d’y séjourner quelque temps seulement, ensuite retourner au siège. Mais, une fois sur place, je me suis rendu compte qu’il y avait énormément de choses à faire ici».
Depuis son arrivée, le changement s’est fait ressentir, puisque Zurich est devenue en quelques années une compagnie avec laquelle le marché des assurances doit compter. Au cours de l’exercice 2009, la compagnie a fait une progression de près de 11 % (10,8) malgré la crise, alors que la moyenne du marché s’est établie à 6 %. À la fin du premier semestre 2010, la compagnie avait déjà réalisé une croissance à deux chiffres… mieux qu’en 2009. «Notre développement est constant. Nous ne cherchons pas seulement le profit en vue de gagner plus ; la guerre des prix n’est pas notre objectif principal».
Berto Fisler assure que s’il est resté fidèle à Zurich, c’est parce que cette compagnie lui a toujours beaucoup donné, aussi bien dans les bons que dans les mauvais moments. «Je suis sérieux et passionné dans mon travail, dans une compagnie comme Zurich, dont les patrons, intelligents, reconnaissent l’effort fourni. Zurich demande beaucoup et octroie beaucoup aussi». Ce que Berto apprécie, c’est la confiance et l’autonomie dont il jouit dans la prise de décision. Cette même autonomie dont il fait bénéficier ses collaborateurs. «Je donne l’autonomie, mais je suis très exigeant dans ce que je demande».
Marié depuis 30 ans et père de deux filles, Berto se donne entièrement à ses deux amours : sa famille et Zurich, bien sûr.
Ainsi, il prend l’avion dès qu’il le peut pour rejoindre son épouse en Suisse. Ses filles comprennent aujourd’hui les contraintes de leur père. «Quand elles étaient petites, mes filles me reprochaient de ne pas les aider dans leurs devoirs ou leur lire une histoire avant de dormir. Je devais leur expliquer pourquoi je ne pouvais pas être là tout le temps et que c’était grâce à mon travail que je pouvais leur offrir ce dont elles avaient besoin. Et, quand je le pouvais, je les emmenais avec moi, notamment en Italie».
Son épouse aussi, qui s’est beaucoup investie dans l’éducation de ses filles et à laquelle il rend hommage, a fini par se résigner. «Ce n’est pas toujours évident, mais quand je peux, je m’envole pour la Suisse ou bien c’est mon épouse qui vient aussi me rendre visite de temps à autre. Aujourd’hui, avec la globalisation, les frontières sont ouvertes, on peut travailler au Maroc et être domicilié en Suisse ou… ailleurs».


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