* En marge de la première étape de la caravane de la Bourse, Karim Hajji, Directeur général de la société gestionnaire de la place casablancaise, revient sur les objectifs attendus de cette initiative. - Finances News Hebdo : Vous venez dentamer la Caravane de la Bourse. Quels sont concrètement vos objectifs ? - Karim Hajji : Notre objectif principal est de démystifier la Bourse pour lensemble des entreprises, quelles soient de petites tailles, moyennes ou grandes. Nous voulons convaincre les différents opérateurs économiques que la Bourse est, avant tout, un outil de financement pour toutes les entreprises et non un cercle restreint aux initiés. Aussi, visons-nous, à travers cette première étape, à convaincre les entreprises de la région de Tanger, réputées très dynamiques particulièrement dans les secteurs de lagroalimentaire, lautomobile et laéronautique, de franchir le pas et nous rejoindre à la cote de Casablanca parce que nous pensons que la Bourse peut leur fournir le financement nécessaire à leur développement. - F.N.H. : Pensez-vous que le dynamisme que connaît actuellement le marché boursier pourrait vous aider à convaincre plus dentreprises à rejoindre la Bourse ? - K. H. : Bien évidemment. Le regain dactivité sur notre place qui, pour rappel, a été enclenché par lannonce de la fusion ONA et SNI, est de nature à nous faciliter la promotion de la Bourse dans les 8 régions du Royaume que devra visiter la caravane. - F.N.H. : Cette caravane nest quune démarche parmi celles qui figurent dans votre plan marketing. Globalement, où en êtes-vous à ce niveau ? - K. H. : En effet, nous avons un plan marketing qui vise à démarcher les entreprises individuellement à travers une force de vente. Dans ce sens, nous avons créé un département spécialement dédié à la promotion de la Bourse auprès des émetteurs potentiels. Nous allons aussi mener des actions sectorielles qui vont viser des secteurs particuliers de notre économie, et ce en partenariat avec la CGEM. - F.N.H. : Avez-vous pris connaissance dentreprises qui pourraient éventuellement rejoindre la cote en 2010 ? - K. H. : Il y a effectivement des entreprises qui ont fait part de leur intérêt auprès des différentes banques daffaires, mais aujourdhui il nest pas évident de savoir combien dIPO se feront dici la fin de lannée. n