* Le Maroc abritera la 2ème Conférence internationale «Microfinance et Nouvelles technologies», les 11 et 12 mars à Marrakech. * Les TIC sont perçues comme le meilleur moyen pour permettre à la microfinance de pénétrer des populations qui ne bénéficient pas encore des services de la microfinance. Après la première édition tenue en 2008 en Inde, le Forum international des décideurs des nouvelles technologies et de la microfinance se tiendra au Maroc les 11 et 12 mars prochain à Marrakech. Près de 250 décideurs internationaux seront attendus, aux côtés de 50 experts qui animeront les conférences programmées. Lobjectif de ce rendez-vous est intimement lié à la problématique de laccès des couches défavorisées aux services de la microfinance. Avec une attention particulière qui sera accordée aux solutions technologiques perçues comme le moyen daméliorer les performances des institutions de microfinance. Le sujet du «Mobile Banking» sera abordé lors de cette deuxième conférence dans la perspective dune utilisation efficiente de cet outil en microfinance. Pour les institutions qui sy rattachent, il sagit plutôt de trouver un appui auprès des solutions proposées par les fournisseurs des systèmes dinformations. La conférence des 11 et 12 mars abordera aussi la problématique de la pénétration du milieu rural, ainsi que la nécessaire adaptation des solutions TI aux besoins des opérateurs en microfinance. Pour les acteurs de ces sevices au Maroc, cette 2ème conférence internationale permettra une meilleure connaissance dexpériences réussies dans dautres zones. Avec notamment une diminution des coûts et un meilleur service à la clientèle. Le secteur compte actuellement 1,24 millions de clients actifs, un seuil qui lui a permis dêtre leader dans la région Mena, ainsi quà certaines associations dêtre classées parmi les 20 plus grandes institutions mondiales. Malgré ce statut avancé, la demande est loin dêtre satisfaite avec uniquement 25%, ce qui révèle un fort potentiel de croissance du marché. Les tentatives et réflexions en vue dencadrer juridiquement ces associations, semblent aboutir avec la mise en place dune centrale des risques et une plus grande implication du secteur bancaire à travers des opérations de «downscaling».