* Après les résultats décevants de léquipe nationale de foot-ball, 3 équipes parlementaires préparent la constitution dune Commission denquête. * LUSFP, lUC ainsi que la Gauche unifiée espèrent user de ce moyen constitutionnel pour situer les causes exactes de léclipse du foot-ball marocain. «Nous navons nul besoin de rappeler lhistoire glorieuse de notre foot-ball, estime El Arabi Khadouch, le chef du groupe de la Gauche unifiée à la Chambre des conseillers, cette histoire nous impose dêtre présents aux grands rendez-vous et non den sortir de cette manière catastrophique». Le chef du groupe de lUC au sein de la 2ème Chambre partage lui aussi cet avis. «Nous voulons une commission denquête sur le sport, estime Driss Radi, le chef du groupe de lUnion Constitutionnelles qui sest joint à la demande expresse faite par le groupe de lUSFP durant ce mois de novembre à la Chambre des conseillers. «Nous avons demandé la constitution de cette Commission denquête depuis 2 ans, rappelle un membre de lUSFP. Nous voulons tout savoir sur les scandales des entraîneurs étrangers ainsi que le rendement irresponsable des joueurs qui ont sous-estimé la défense du drapeau national». «Nous appelons les autres équipes parlementaires à se montrer compréhensives, ajoute-t-il, afin de réussir cette demande pressante qui entre dans le cur des missions de contrôle dévolues aux 2 Chambres». Il faut souligner que les 3 groupes parlementaires, qui semblent actuellement daccord sur le principe de ladoption dune Commission denquête relative au sport, totalisent 48 sièges. Alors que la Commission ne peut être adoptée quà une majorité absolue des 2/3 des voix. Le chef du groupe de la Gauche unifiée veut avant tout «une réunion durgence avec le président de la Fédération et le ministre des Sports pour connaître la vérité de cette élimination prématurée». Dans lhistoire parlementaire marocaine, jamais le secteur sportif navait fait lobjet dune commission denquête. Ses chances de réussite existent cependant si un consensus est trouvé entre les principaux groupes parlementaires sur les retombées attendues de ses travaux.