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Entretien : «Le Roi est au-dessus de la mêlée»
Publié dans Finances news le 29 - 07 - 2009

* Il n’y a pas de raisons pour que les relations du PJD avec le pouvoir ne soient pas bonnes car le Roi est au-dessus de la mêlée.
* Il faut garder en tête que c'est sur intervention du Roi que le PJD n'a pas été dissout en 2002 après les événements de Casablanca.
* Les différents gouvernements n'ont pas accordé suffisamment de moyens humains et financiers pour appliquer le code de la famille sur l'ensemble du territoire.
* Le plan Emergence est une excellente chose, malheureusement le pays ne s'y est pas préparé en termes de formation et de capital humain.
* Le point avec Lahcen Daoudi, membre du Bureau politique du PJD.
- Finances News Hebdo : Quelles relations entretient le Parti Justice et Développement avec le Roi Mohammed VI, comparativement à son père?
- Lahcen Daoudi : Auparavant, il s'agissait plutôt des relations du docteur Khatib avec le palais, en tant que Secrétaire général du PJD et surtout en tant que personnage de la scène politique marocaine; maintenant, on peut parler du PJD en tant que tel. Je considère qu'il n'y a pas de raisons pour que ces relations ne soient pas bonnes car le Roi est au-dessus de la mêlée; il est le Roi de tous les Marocains et les membres du PJD sont, sans exception, des royalistes convaincus.
- F.N.H. : Lors des dernières communales, et d’après les échos, il semblerait que le torchon a brûlé entre le PJD et le pouvoir. Est-ce votre sentiment suite aux différents agissements dont a été victime le parti dans sa course pour la prise de certaines mairies ?
- L. D. : Au Maroc, nous n'avons pas de pouvoir absolu. Et comme dans toute démocratie, il existe des sphères de pouvoirs. Certaines peuvent vous être favorables et d'autres non. Cela doit être valable pour n'importe quel parti. Pour ce qui est du PJD, il faut avoir en tête que c'est sur intervention du Roi que le PJD n'a pas été dissout en 2002 après les événements de Casablanca.
Certaines sphères, et pas toutes, auraient aimé se débarrasser d'un parti qui doit les gêner quelque part ! C'est pour cela qu'il faut éviter les jugements simplistes. Le meilleur des juges qui puisse exister ne pourrait rendre sa sentence qu’en fonction des éléments dont il dispose. La préparation des dossiers est une chose cruciale. Nous considérons que le dossier préparé par le ministère de l'Intérieur à propos de la gestion de Meknès, est loin d'être objectif; il en a résulté automatiquement des sanctions injustes.
- F. N. H. : Sur le plan social, le Roi a tranché sur le dossier du code de la famille auquel votre formation politique a été particulièrement hostile. Au jour d’aujourd’hui, pensez-vous que le code ait été appliqué conformément à ce que le Roi voulait en faire : un garant de l’équité ?
- L. D. : C'est faux ! Nous n'avons pas été hostiles au code de la famille; nous l'avons soutenu et nous l'avons voté au Parlement. Par contre, nous étions opposés à la mouture apportée par le gouvernement d'alternance sous l'appellation «intégration de la femme au développement». Ce sont deux choses distinctes. Ce dernier était totalement opposé à notre référentiel et à celui de la société marocaine alors que le premier, à savoir le code de la famille, est compatible avec notre référentiel. Ce n'est que justice rendue à la femme !
Malheureusement, les différents gouvernements n'ont pas accordé suffisamment de moyens humains et financiers pour appliquer ce code à l'ensemble du territoire.
- F. N. H. : En tant qu’économiste, quelle évaluation faites-vous des différentes initiatives royales, notamment le plan Emergence ou encore la demande faite à l’Union européenne pour bénéficier du statut avancé pour le Maroc?
- L. D. : Le Maroc a accumulé beaucoup de retard en matière de développement socio-économique. Pour s'en rendre compte, il suffit de rappeler qu'en 1956, année de son indépendance, le Maroc était classé au même niveau de développement que la Corée du Sud.
Mais si le Maroc avait eu connaissance du rythme des investissements en infrastructures tels qu'il les connaît ces dix dernières années, on n'en serait pas là aujourd'hui. Et c’est bien dommage !
Le plan Emergence est une excellente chose, malheureusement le pays ne s'y est pas préparé en termes de formation et de capital humain. C'est un grand défi ! On a choisi l'ouverture, on doit aller de l'avant. Le recul n'est pas permis.
Quant au statut avancé avec l'Europe, il nous impose en termes de démocratie et de droits de l'homme de jouer sur le terrain des grands. Le Maroc a du chemin à parcourir, il faut vite se mettre sur la brèche et surtout ne pas céder à la tentation de parti unique déguisé.


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