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Business Forum d’Athènes : Un forum d’affaires pour ériger le pont méditerranéen
Publié dans Finances news le 16 - 07 - 2009

* L’évènement a vu l’organisation de 800 B to B entre hommes d’affaires méditerranéens, dont 50% ont abouti à de nouveaux accords entre les pays de la Mare Nostrum.
* Le forum a dressé plusieurs priorités, dont l’environnement, le financement, l’énergie et l’éducation.
L’Union pour la Méditerranée a ressuscité. Il y a quelques mois, le conflit israélo-palestinien qui s’est enlisé avec la guerre de Gazza conjugué à une grave crise économique a, en quelque sorte, annoncé la déclaration de mort de l’UPM. Mais cette entité peut-elle se réaliser en transcendant le volet politique et les luttes intestines entre certains Etats membres ? La réponse ne s’est pas fait attendre comme l’atteste le Business Forum d’Athènes qui s’est déroulé du 8 au 10 juillet.
L’évènement a vu l’organisation de 800 B to B entre hommes d’affaires méditerranéens dont 50% ont abouti à de nouveaux accords entre les pays de la Mare Nostrum.
Cette réunion d’hommes d’affaires méditerranéens a été organisée par la SEV, principale fédération patronale grecque avec le soutien du ministère grec des Affaires étrangères et d’Invest in Med, un programme cofinancé par l’Union européenne, et en partenariat avec BusinessEurope et BusinessMed.
Le forum a été organisé dans un contexte marqué par la crise économique. Tous les participants se sont prononcés pour la recherche de nouveaux outils pour remonter la pente.
«Cette crise nécessite des actions concertées et efficaces afin de rétablir l’équilibre entre la croissance économique et la cohésion sociale. Les enjeux pour le futur de l’UPM sont au cœur des sujets discutés pendant le Forum, et notamment les flux d’investissements, le transfert de technologie, l’esprit d’entreprise, l’innovation et la qualification de la main-d’œuvre», a indiqué Dimitri Daskaloupous, président de la SEV.
L’UPM a donné une nouvelle vie aux objectifs du Processus de Barcelone. Il est question de tirer profit des zones d’échec de ce processus afin de les corriger et de trouver de nouvelles pistes.
«Nous devons avoir un long engagement pour tous. Il faut renforcer la coopération entre le Nord et le Sud mais aussi développer la coopération Sud-Sud», a souligné Daskaloupous. Il a précisé que «pour réussir l’UPM, il faut exploiter d’une façon rationnelle l’énergie. Il est question aussi de lutter contre la pollution et les entreprises doivent s’élargir dans le pourtour méditerranéen.
Il s’agit aussi de consolider l’intégration économique de la région dans le but d’établir une zone de paix prospère d’une rive à l’autre de la Méditerranée. A terme, la zone de libre-échange euro-méditerranéenne devrait inclure 40 pays et compter 800 millions de consommateurs potentiels, une entité commerciale immense qui pourrait être très influente. Le monde des affaires soutient cette initiative, convaincu que des relations commerciales renforcées entres les pays et de nouvelles opportunités d’investissement sont essentielles à l’essor du bassin méditerranéen.
Il faut rappeler que l’Union européenne a réagi positivement à l’UPM malgré les quelques réserves de certains Etats. Le Forum, comme l’a annoncé le ministre grec du Commerce, c’est de savoir comment on pourrait renforcer nos relations et rendre nos pays plus attrayants. Pour les autres défis à relever il s’agit d’améliorer l’éducation et de convaincre les autorités centrales ou locales pour soutenir l’action de l’UPM.
Pour sa part, Christine Lagarde, ministre française de l’Economie, a souligné dans une vidéo diffusée au cours du Forum que «la priorité N°1 est relative à l’environnement puis au financement et enfin à l’énergie et à l’éducation. A cet égard, Lagarde a annoncé le déblocage de 100 millions d’euros pour deux grands programmes. Une banque méditerranéenne est d’ailleurs en projet.
Dans son intervention, Rachid Mohamed Rachid, ministre égyptien du Commerce, l’un des chefs de file du projet UPM, a essayé de diagnostiquer l’état actuel du programme. «Le processus de Barcelone a été très utile et très productif. Il a stimulé beaucoup de choses tant sur le plan économique que sur le plan politique et culturel», a-t-il affirmé. Mais il a reconnu toutefois que «le processus a des lacunes et on espère que l’UPM va les combler. Parmi ces lacunes figure notamment le niveau d’engagement de la communauté des affaires. Le projet est aussi une question d’argent et c’est à Bruxelles que les financements se décident. Nous voulons passer à une nouvelle approche basée sur des projets. Avec l’engagement de la communauté des affaires, nous allons forcer l’implication des gouvernements et des bureaucrates».


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