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2ème Forum Maghreb Développement : L’intégration du Maghreb passe par ses opérateurs
Publié dans Finances news le 13 - 03 - 2008

* Attijariwafa bank réunit les opérateurs maghrébins pour créer des opportunités d’affaires.
* La banque compte jouer un rôle de premier plan dans l’accompagnement des entreprises de la région dans leur développement
Fort du succès de la première édition du Forum «Maghreb Développement» qui s’était déroulée en mai 2007 à Tunis, Attijariwafa bank a organisé la 2ème édition à Casablanca. L’édition antérieure avait vu la réalisation de 350 rencontres b to b qui s’était soldée par la création de plusieurs opportunités d’affaires.
Attijariwafa bank, l’une des grandes banques privées du Maghreb, veut jouer son rôle de catalyseur et d’accompagnateur des entreprises et des opérateurs économiques de la région dans leur développement. Le 2ème Forum a vu la participation de près de 250 entreprises venant surtout de Tunisie mais aussi d’Algérie, de Libye, de Mauritanie et de certains pays de l’Afrique de l’Ouest comme le Sénégal.
Le Forum de Casablanca était une occasion propice pour les hommes d’affaires maghrébins opérant dans différents secteurs d’activité pour mettre en œuvre des opportunités concrètes d’investissements mixtes et / ou de nouveaux débouchés commerciaux, en nouant des contacts directs avec leurs homologues dans le cadre des ateliers sectoriels et des rencontres individuelles qui ont agencé le forum.
«Ce forum est un lieu de rencontre pour créer des affaires. Il est question de transformer l'essai de l'accord de libre-échange pour réaliser les opportunités de partenariat», a affirmé Mohamed Kettani, PDG d'Attijariwafa bank. Il a rappelé que "ATW s'investit fortement pour accompagner le monde des affaires. Outre le Sénégal et la Tunisie, la banque est présente dans sept pays européens. Les pays maghrébins doivent s’intégrer dans l’espace européen. Une intégration qui va passer par la promotion du développement régional et celle du courant d’affaires. Le partenariat entre les entreprises a une importance capitale pour dynamiser la coopération intermaghrébine».
L’intégration des pays de l’UMA a toujours été le vœu pieux de tous les maghrébins. Le coût du non Maghreb est estimé pat le Fonds monétaire international à 2% de PIB. Salahedine Mezouar, ministre des Finances et de la Privatisation, partage le même avis. «Il y a un souci d’avancer le projet de l’UMA qui nous tient à cœur. C’est le seul espace en décalage par rapport aux autres espaces régionaux», a-t-il souligné. Il a mis en exergue le déphasage entre le politique et l’économique en avouant tacitement que le politique reste un handicap de taille pour l’Union du Maghreb Arabe. «Si le politique est en difficulté, il faut que le privé avance. Il n’y a pas d’autre alternative que de faire aboutir le projet maghrébin», a-t-il précisé. Le ministre des Finances a posé la question de taille dans le développement économique et la compétitivité. «Nos pays peuvent-ils individuellement affronter la mondialisation ?, s’est-il interrogé. Le Maghreb n’est pas un choix, mais une nécessité».
Plusieurs participants au Forum ont mis en relief les potentialités des pays du Maghreb. Chaque Etat offre différentes complémentarités par rapport aux autres.
Le Maghreb est un marché de 84 millions de consommateurs qui seront 100 millions en 2020. Le PIB ne dépasse pas les 265 milliards de dollars malgré les richesses dont dispose la région. Les échanges commerciaux entre les pays de l’UMA ne dépassent pas les 4%. La rivalité intermaghrébine est plus un handicap qu’un avantage pour les pays de l’UMA. Dans ce cadre, Mezouar a affirmé que «l’intégration n’exclut pas la compétition. La logique gagnant-gagnant a montré ses effets positifs dans plusieurs contrées du monde. A cause de cette rivalité stérile, l’espace maghrébin est le moins dynamique. L’intégration doit permettre également l’absorption des chocs externes. Il faut de l’ambition à notre pays et à nos opérateurs. Le gouvernement marocain a toujours soutenu l’intégration des pays de l’UMA. L’investissement intermaghrébin, qui peut être la locomotive de la croissance et de la coopération régionale, est très modeste. Nous sommes des pays émergents qui captent et génèrent l’investissement. On ne peut pas continuer avec des schémas nationaux. Les hommes d’affaires sont des acteurs importants pour concrétiser le projet maghrébin».
Il est à rappeler que le gouvernement marocain a signé plusieurs accords avec les pays de l’UMA. Les taux préférentiels concernent différents produits. Mais la libre circulation des biens et des personnes demeure difficile à cause des différends politiques majeurs.
Dans son intervention, Najib Zerouali, ambassadeur du Maroc en Tunisie, a mis en exergue le modèle de coopération maroco-tunisien. «Les missions diplomatiques interviennent de moins en moins dans les administrations. Il y a eu progrès grâce à des réunions externes entre les douanes tunisiennes et marocaines», a-t-il dit. Il a annoncé la création d’une ligne maritime directe reliant les deux pays. Auparavant, les bateaux devaient transiter par Marseille ou Gênes générant une perte de temps énorme. Zerouali a appelé pour l’activation de l’UMA. «Il faut passer de la politique de l’épicerie à celle de l’hypermarché. Ce sont les opérateurs économiques qui feront le Maghreb et non les politiques. Ces derniers seront contraints de suivre par la réalité du terrain. Le paradoxe c’est que les pays de l’UMA ont intégré la mondialisation et non le Maghreb».


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