* Le déficit de 1,2 Md de DH, enregistré en 2008, na pas empêché la raffinerie de Mohammedia de poursuivre son plan de modernisation. * Quatre projets sont à pied duvre, et le financement ne semble guère inquiéter le management. La présentation des résultats 2008 de la Samir a été loccasion de faire le point sur létat davancement du projet de modernisation de la raffinerie. Même si lannée écoulée sest soldée par un déficit de 1,2 Md de DH sous leffet de la dépréciation des stocks de pétrole, létablissement a maintenu son vaste programme dinvestissement avec, en tête de liste, un programme lié à la production du nouveau 50 ppm. En effet, les travaux pour la mise en uvre des infrastructures nécessaires devaient théoriquement prendre fin hier, mercredi 15 avril, avec lachèvement de la phase de test du projet. Si le démarrage de la production est prévu pour le mois de mai 2009, létat davancement des opérations de production a été évalué par le management de la raffinerie à 55%, tandis que les Piping test packs et les loops checks sont respectivement à 92,1% et 85,6%. La deuxième phase du projet de modernisation est liée, quant à elle, au démarrage du hydrocraking, dont les travaux et la phase de test devraient se conclure au terme du premier semestre 2009. Létat davancement est à 90 % et le démarrage effectif est prévu dès août prochain. La construction de ce hydrocraking aurait consommé plus de 20 millions dheures de travail, selon Jamal Ba-Amer, Directeur général de la Samir. Si cette phase du projet de modernisation requiert un coût global de 9,2 Mds de DH, avec 4 Mds de DH destinés à lachat de matériel, 92% du paiement ont déjà été concrétisés, grâce notamment à lemprunt obligataire émis en décembre dernier, et surtout au concours bancaire de BNP Paribas et de la Banque islamique. Du côté de la centrale de cogénération, dont la capacité est estimée à 40 watts, les travaux de construction ont été achevés. Son démarrage et sa mise en service ont été effectués le 31 mars dernier avec succès, nous rapporte-t-on auprès du top management. La Samir a dû débourser quelque 32 millions deuros pour cette nouvelle unité. Quant au projet Topping IV, consistant à remplacer les unités de distillation, il a démarré en septembre 2008 avec la première phase dingénierie de détail, confiée à la société espagnole Tecnicas Reunidas, pour un coût global de 17 millions deuros. A fin mars 2009, lavancement global était de 15%, alors que le démarrage de lexploitation est prévu pour septembre 2011. Enfin, il est à noter que la Samir a externalisé les activités logistiques à la société TSPP, et ce en lui confiant lexploitation et la maintenance du réseau de pipelines et les activités de transport terrestre. La nouvelle filiale est dores et déjà opérationnelle et est sur le point de développer un projet de stockage et de transport par pipelines à lAéroport Mohammed V de Casablanca.