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Placements financiers : Vive le «monétaire» !
Publié dans Finances news le 12 - 02 - 2009

* Les DAT et fonds monétaires séduisent de plus en plus. Leurs encours explosent, car ils présentent, en ce contexte d’incertitude, un extraordinaire relais pour les investisseurs.
* Leurs forces : un bon rendement avec un risque quasi nul.
* La situation d’illiquidité qui prévaut sur le marché monétaire cautionne leur bon comportement pour le reste de l’année.
Avec la morosité boursière qui sévit par les temps qui courent et l’incertitude qui plane sur le marché de l’immobilier, les investisseurs de tout bord ont décidément trouvé un extraordinaire relais dans les instruments monétaires. OPCVM monétaires et dépôts à terme sont (re) devenus à la mode. Tous les indicateurs le prouvent.
Les OPCVM monétaires ont pris un sérieux poids, faut-il le dire. Rien qu’entre début 2008 et le 06 février 2009, ces fonds ont drainé plus de 9 milliards de dirhams supplémentaires. Et leur actif net dépasse désormais les 41 milliards de dirhams, soit près de la moitié de l’actif net global du marché des OPCVM, toutes catégories confondues !
«Nous conseillons vivement à nos clients d’investir dans les fonds monétaires. Nous faisons même du forcing sur ces produits, parce que c’est le seul instrument, aujourd’hui, sur lequel nous avons de la visibilité», nous dit ce conseiller en gestion de patrimoine. «La situation d’illiquidité qui prévaut sur le marché monétaire ne risque pas de se retourner de sitôt. La demande se fait de plus en plus pressante. Les taux monétaires vont donc rester intéressants», explique-t-il.
Joli couple rendement / risque !
Les rendements, sur un an, des fonds monétaires en témoignent éloquemment. Le niveau le plus bas se situe à 2,68%, alors que la majorité des fonds a réalisé des performances supérieures à 3%, et qui frôlent quelquefois les 3,6%.... Au moment où la quasi-majorité des fonds actions pique sérieusement du nez, avec des pertes, sur la même période, allant jusqu’à 48% !
Outre leur rendement, les produits monétaires offrent en plus l’avantage d’être les moins risqués du marché. «La déprime boursière et le manque de visibilité sur le marché des bons de Trésor font aujourd’hui de la caractéristique «Risque» un véritable avantage comparatif», martèle notre conseiller.
Et cette tendance ne risque pas de s’estomper de sitôt. Le marché monétaire a encore de beaux jours devant lui. Tous les professionnels le confirment. Le compartiment interbancaire a été très demandeur de liquidités durant toute l’année 2008 et continue toujours de l’être, ce qui tire les taux proposés vers le haut. À cela s’ajoute le relèvement du taux directeur en septembre dernier de 3,25 à 3,50% qui a mécaniquement augmenté les rendements monétaires. La détente observée sur le marché dernièrement suite à la baisse du taux de la réserve monétaire obligatoire de 15 à 12%, qui s’est traduite par l’injection de 11 milliards de DH dans le circuit, n’a été que passagère puisque la Banque centrale a été sommée à maintes reprises de mettre la main à la poche, durant les trois dernières semaines, pour servir les banques en cash. Et le taux moyen pondéré (TMP) du marché interbancaire est rapidement revenu à un niveau supérieur au taux directeur.
«Le marché interbancaire est à sec. Et le restera encore pour le reste de l’année. Cela est presque une évidence. La demande sur ce compartiment restera donc intacte. Ce qui cautionne une belle année sur le monétaire», nous dit ce gestionnaire d’actif. La seule chose qui constitue aujourd’hui un élément d’incertitude pour les opérateurs : le taux directeur. Personne ne sait aujourd’hui de quoi Bank Al-Maghrib décidera. Va-t-elle revoir son taux directeur à la baisse lors des trois prochaines réunions de son Conseil des sages ? Ou le gardera-t-elle au même niveau ? Personne ne sait ! Mais les professionnels du marché restent confiants : «Même s’il y a baisse du taux directeur, les rendements des fonds monétaires garderont un bon rapport rendement/risque, comparativement aux autres actifs. L’impact de la baisse sera très léger», nous dit notre gestionnaire.
Des DAT sur 12 mois à… 5% !
Mais il n’y pas que les fonds monétaires qui attirent aujourd’hui. Les fameux DAT commencent eux aussi à retrouver leur lustre d’antan.
L’encours des DAT s’est apprécié de plus de 20% à fin décembre 2008 par rapport au début de l’année, à plus de 152 milliards de DH. Outre l’arbitrage des investisseurs suite au contexte de crise qui règne sur la Bourse, la ruée vers ce placement s’explique également par les taux d’intérêt intéressants que les banques ont commencé à offrir. Alors que le taux appliqué à un dépôt sur un an ne dépassait pas les 3,5% dans le meilleur des cas auparavant, il a atteint depuis 2008 des niveaux approchant les 5%, et même des fois les dépassant quand il s’agit de dépôts colossaux.
C’est que les banques n’ont jamais eu autant besoin de liquidités. L’aggravation du déficit commercial, le tassement des recettes en devises, et l’évolution à deux vitesses des dépôts et des crédits… en sont la raison. Et face à cette situation, et dans le but de pouvoir maintenir un rythme d’activité normal, les banques n’ont d’autre choix que de proposer des taux de rémunération élevés pour collecter plus de ressources. Vive l’illiquidité !


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