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Youssef Oubouali, le fiscaliste rajaoui
Publié dans Finances news le 05 - 02 - 2009

Voilà une étoile montante dans la fiscalité nationale : Youssef Oubouali, fiscaliste et professeur spécialisé en droit fiscal, comptabilité et gestion, et passe son enfance au quartier Habous à Casablanca. «Mon père était un ancien combattant qui, après sa retraite, s’était reconverti dans le commerce. Ma mère, elle, a pris la relève après sa mort pour nous mener tous à bon port».
Jeune, Youssef Oubouali est bercé dans cet environnement typique du quartier Derb Soltane. Puis rejoint les scouts de l’Istiqlal. «Ce n’était pas par conviction politique, mais parce qu’ils étaient les seuls dans le quartier».
Ayant grandi, il décide de prendre le large et de s’intéresser à un loisir beaucoup moins décevant, du moins à l’époque, que la politique : le foot.
«Je n’ai jamais vraiment su jouer au foot, mais je suis un supporter inconditionnel du Raja, également du Real Madrid et de Liverpool». Comme quoi, on peut être rajaoui et supporter le rouge aussi à l’occasion.
Sa passion pour le foot va lui apprendre beaucoup de choses dans la vie, dont la plus importante émanait de l’entraîneur du Raja de l’époque.
«Le Raja avait un entraîneur portugais, Cabreta, qui ne cessait de répéter aux joueurs qu’il ne fallait pas travailler juste pour travailler, mais qu’il fallait travailler pour développer. Depuis ce temps-là, j’ai adopté cette devise que j’essaye d’inculquer à mes étudiants. Au jour d’aujourd’hui, j’enseigne avec l’ultime motivation d’apporter une valeur ajoutée à mes étudiants ; le jour où je sentirai que je ne leur apporte plus rien, je changerai de vocation. Et je pense que chacun de nous doit avoir la même attitude quand il s’agit de développer ce pays».
Après avoir obtenu un Bac en sciences expérimentales, Youssef Oubouali décide de poursuivre ses études en économie au lieu d’intégrer la Fac des Sciences. «À l’époque, commençait à émerger le problème du manque de débouchés pour les licenciés en Sciences et en Lettres, alors que les carrières économiques décollaient dans notre pays». Et c’est ainsi qu’il trace sa voie ! Étudiant brillant, il va réussir sa licence du premier coup et avec, chaque année, une mention. Cela dit, c’est également un étudiant assidu dans les activités para-universitaires sans pour autant adhérer à aucun mouvement. À l’époque, l’USFP était dans l’opposition et, souvent, les étudiants du mouvement faisaient appel au boycott des cours. «Une fois, nous avions frôlé l’année blanche; alors je n’ai pas hésité à donner mon point de vue sur le fait que la protestation était un droit important, mais sans pour autant devoir boycotter les examens».
Cela dit, la politique n’est pas vraiment son truc : il s’y est déjà essayé et s’est vite rendu compte que les personnes qui travaillent ne sont pas celles qui figurent sur les listes électorales, ni celles qui briguent les postes importants. «Je crois que ce n’est pas le propre d’un seul parti !».
Cela dit, s’il devait être ministre ou faire partie d’une cellule de réflexion, ses trois priorités identifiées pour le Maroc seraient l’enseignement, la santé et la Justice.
«Si on attaque ces trois priorités, le Maroc pourra avancer très vite !».
Youssef Oubouali estime que les années d’étude sont la meilleure période d’une vie. Une période dont il garde un souvenir très vivace, avec des profs qui l’avaient marqué profondément, notamment Mimoun Habrich, Khmiri, Naji et bien d’autres comme Saïd Saâdi qui n’était pas son prof, mais dont il garde un bon souvenir. «C’était mon voisin de quartier».
À l’obtention de sa licence, Youssef Oubouali passe le concours de l’assistanat et pendant deux années va s’exercer à l’apprenti professeur.
«Je me rappelle encore le premier cours que j’ai donné en tant qu’assistant stagiaire. Je l’avais préparé au moins une quinzaine de fois tout en souffrant d’insomnie. Avec le temps, l’enseignement est devenu une chose facile, cela va de soi !».
Après ces deux ans de formation, il est affecté à l’ENCG d’Agadir où il passe une année, puis deux ans à la Faculté de Droit à Meknès. Youssef Oubouali rejoint en 1998 la Faculté de Droit de Settat. Et il se peut que d’ici peu, il rejoigne sa ville natale, Casablanca !
En tant qu’enseignant, Youssef Oubouali fait usage de deux approches différentes avec ses étudiants.
«Si ce sont des étudiants à plein temps, je suis sévère avec eux, très strict sur les horaires et la réalisation des devoirs. De même que je suis très sévère avec moi-même puisque je m’impose de réaliser à 100 % le programme des cours. Je trouve également que les jeunes sont très gâtés, mais il faut bien les encadrer pour s’intéresser à leurs études. Mais si j’ai en face de moi des salariés ou des adultes en formation continue, l’approche diffère puisque j’estime que ces derniers n’ont pas besoin que je les motive».
Une chose est certaine, ses étudiants qui le trouvaient sévère, estiment, une fois leur carrière réussie, qu’il leur a rendu un grand service. «Il m’arrive des fois en plein match de voir d’anciens élèves se jeter sur moi et me serrer très fort. Ça me fait plaisir car, de manière générale, je garde de très bons rapports avec eux !».
Les autres personnes dont Youssef Oubouali ne peut se passer sont ses amis. «J’ai de plus en plus d’amis et il m’arrive d’entrer dans un café et de passer une demi-heure à saluer les gens que je connais». Il y a aussi sa famille avec qui il a des liens très forts, notamment sa mère.
Avec sa petite famille, Youssef Oubouali est plutôt papa poule qui essaye de compenser ses absences en gâtant sa fille de 7 ans, Raja, et son fils Badr, âgé de 5 ans. Mais, il ne faut pas croire que Youssef Oubouali se laisse marcher sur les pieds, puisqu’il lui arrive de rappeler ses enfants à l’ordre ! C’est qu’il aime la discipline ! N’a-t-il pas été scout ?
Loin des tracas de la vie, Youssef trouve son plus grand plaisir dans le cinéma. Cinéphile, il est également amateur de grands auteurs comme Paulo Coelho et Amin Maalouf, en plus, bien évidemment, des ouvrages sur la fiscalité. Il commence à accorder un intérêt particulier à ses lectures traitant de contrôle de gestion et de stratégie. Sinon, quoi de mieux pour ce rajaoui que de plonger dans l’ambiance d’un bon match de foot.
«Mon seul regret est ne pas savoir jouer au foot !»


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