* Un nouveau cahier des charges sera imposé aux entreprises de transport touristique. l Une étude élaborée par le ministère du Tourisme et de lArtisanat recommande de réorganiser le secteur pour améliorer la qualité des services rendus. Cest devant la Chambre des conseillers que Mohamed Boussaïd, le ministre du Tourisme, a admis lexistence de dysfonctionnements dans le segment du transport touristique. «Une étude préparée par le ministère recommande lélaboration dun nouveau cahier des charges pour les entreprises du transport touristique», a-t-il souligné. «Lorganisation du secteur des taxis incombe au départements de lIntérieur et du Transport», a affirmé Boussaïd, excluant par là toute possibilité dintégrer les grands et petits taxis dans le circuit du transport touristique. Il est plutôt question daméliorer létat technique des véhicules mis en circulation. Actuellement, ce sont les autocars de 26 à 52 places et les minibus de 10 à 25 places qui sont autorisés par la loi. Unetroisième série également admise comprend les transports légers spéciaux avec des minibus de 9 places 4x4 et Land Rover. Il faut souligner que les obligations qui incombent au secteur du transport en commun sont les mêmes que pour le transport touristique. Le coût élevé des véhicules agréés par le Département du Tourisme constitue, pour les investisseurs potentiels, un sérieux handicap pour se lancer dans ce segment important des métiers liés au développement de loffre marocaine. Actuellement, il sagit davantage, pour le département de Boussaïd, dinstaurer des mécanismes de suivi. Et ce même si les pouvoirs accordés au Département du Tourisme ne sont pas influents pour le retrait des agréments en cas de non-respect du cahier des charges. Il faut remarquer aussi que les besoins en sièges dans le transport touristique terrestre prévus pour 2010 seront au nombre de 41.000. En labsence de statistiques fiables sur le parc actuel, le nouveau cahier des charges projeté serait de nature à tempérer les déséquilibres actuels et pallier ce problème de manque de visibilité. Des activités comme la location de voitures échappent toujours au champ dintervention du Département du Tourisme, même si celles-ci représentent le cur du transport touristique.