* Le bénéfice net du groupe a crû de 22% par rapport à fin juin 2007. * Une évolution tirée essentiellement par la croissance de lactivité du groupe. Le Produit net bancaire du groupe sest apprécié, en cela, de 17% à 4,1 milliards de dirhams. Bon cru pour le Groupe Banques Populaires. La banque du cheval a réalisé des performances pour le moins honorables en ce premier semestre de lannée. Son produit net bancaire a crû de 17%, passant de 3,5 milliards de dirhams à fin juin 2007 à plus de 4,1 Mds de DH un an après. Une évolution qui sexplique par la bonne progression des différentes composantes des revenus de la banque. La marge dintérêt a progressé de 16%, le résultat des activités de marché de 30% tandis que la marge sur commission a signé un taux de croissance de 12% dune année à lautre. Un développement harmonieux qui ne sest pas fait pour autant au détriment de la productivité, puisque le coefficient dexploitation du groupe sest amélioré de 0,8 point à 40,3%, contre 41,1% un an auparavant. Une amélioration forcée, faut-il le dire, puisquelle sest opérée dans un contexte marqué par le lancement de divers projets structurants, dinvestissements et de recrutements nécessaires à la dynamique de croissance interne du groupe. Résultat des courses : une croissance beaucoup plus prononcée des bénéfices. Le résultat net part du groupe sest en effet apprécié à un rythme beaucoup plus rapide que lactivité. Il sest élevé à 1,5 milliard de dirhams, contre 1,2 Md un an auparavant, soit un bond de 22%. La rentabilité des fonds propres du groupe (ROE) sest de facto améliorée de 1,2 point pour se fixer en fin de semestre à 16,7%. Les objectifs assignés au début de lexercice ont donc été atteints, sinon dépassés. Seul hic : le ratio de liquidité, qui sest effrité comme peau de chagrin dun semestre à lautre pour se fixer à seulement 127% contre 214% un an auparavant. «Ceci est un constat général au niveau du secteur, qui est dû essentiellement au clivage entre la progression des crédits et celles des ressources», explique Mohammed Benchaâboun, président directeur général du groupe. Une situation que traduisent fidèlement les chiffres communiqués par la banque. Les dépôts de la clientèle nont progressé en effet que de 12% par rapport au premier semestre de lannée dernière, alors que les crédits à léconomie se sont envolés de plus de 24%, soit un additionnel double par rapport aux ressources. Cela étant, et quoique en nette détérioration, le ratio de liquidité du groupe reste largement supérieur au minimum légal exigé par la banque centrale.