La place casablancaise semble amorcer sa remontée de pente. Le très léger mieux opéré depuis les dernières séances de la semaine passée a fini par susciter une lueur d'espoir. Mais pour autant l'euphorie n'est pas à son comble. Logique, le marché est mo Même si elle a entamé le début de cette semaine sur une note plutôt positive, la Bourse des Valeurs de Casablanca n'en finit pas de susciter un très vif regain de préoccupation. Les séquelles d'un marché essoufflé et grabataire n'ont pas pour autant disparu. L'expectative est toujours prédominante comme le corrobore l'évolution mitigée des principaux indicateurs boursiers. L'IGB, entre autres indicateurs, peine à connaître une tendance peu ou prou ascendante puisque lors de la séance de mardi dernier, il n'a pu réaliser qu'un petit gain de 0,19 à 735,14 points. Le marché aura été d'autant plus pâle que les volumes d'échanges ont été modiques, ne dépassant guère la barre des 200 millions de dirhams. Qui plus est, sur les 33 valeurs traitées, près de la moitié ont connu des pertes de terrain assez significatives et seulement une dizaine ont pu tirer leur épingle du jeu. Résultat, des volumes très étriqués avec un chiffre d'affaires provenant pour l'essentiel des transactions effectuées sur la BMCE, ONA, SNI, SAMIR et Wafabank. Pour les analystes, ce très léger bond de l'activité boursière semble être lié à la publication des résultats annuels de quelques sociétés cotées : BCM a annoncé un résultat en progression de 9,5% par rapport à l'année 98 pour s'établir à 753,2 MDH. Elle a également proposé un dividende de 23 DH par action contre 21 DH l'exercice précédent. CARNAUD a publié un résultat en amélioration de 23% par rapport à 1998 pour s'installer à 44,4 MDH sous l'effet conjugué d'une plus-value pour cession d'une usine et de la constitution d'une provision pour investissement uniquement de 6,7 MDH contre 11,12 MDH en 98. Cependant, les chiffres annoncés par CARNAUD ne peuvent faire base d'une bonne prévision sur le cours futur de la société vu l'importance des éléments exceptionnels. Quant à Maghrebail, elle a pu afficher un résultat en appréciation de 9,6%, ce qui semble prouver les bonnes perspectives de croissance du secteur du crédit-bail. SOFAC CREDIT a fait ressortir un résultat net de 25,7 MDH en baisse de 8,8%, ce résultat s'entend après la constitution d'une provision de 42,2 MDH ; toutefois, le dividende à distribuer reste comme celui de l'année dernière, soit 18 DH. Dans les prochaines semaines, il faut s'attendre à une éventuelle reprise de la Bourse suite à ces résultats qui s'avèrent encourageants. De plus, il faut ajouter que les cours actuels se situent à des niveaux notablement attractifs, ce qui stimulera la demande des titres et par conséquent la hausse des cours.